Miguel Díaz-Canel: «Cuba ira de l’avant, indépendamment des listes fallacieuses des États-Unis»

Edited by Francisco Rodríguez Aranega
2020-12-23 07:13:15

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La Havane, 23 décembre (RHC) Le président cubain Miguel Díaz-Canel a réaffirmé mardi son rejet des agressions du gouvernement des Etats-Unis, face aux nouvelles mesures prises par le Département d'Etat contre notre pays.

Dans son compte Twitter, Miguel Díaz-Canel a réitéré sa volonté de résister à l'hostilité de l'administration Trump, qu'il a qualifiée de gouvernement en faillite.

«Cuba ira de l’avant, indépendamment des listes fallacieuses des États-Unis. L'hostilité d'un gouvernement en faillite ne cesse pas. Ici, toujours ferme», a souligné le président cubain dans son tweet.

Ce lundi, le secrétaire d'État nord-américain, Mike Pompeo, a indiqué que l’OFAC, le Bureau de Contrôle des Actifs étrangers, avait inscrit sur sa «liste noire» les entités cubaines Gaesa, Fincimex et Kave Coffee S.A., ainsi que trois citoyens nicaraguayens.

Pompeo a avancé comme prétexte la décision de mettre fin à des pratiques économiques qui «profitent de manière disproportionnée» à des gouvernements comme ceux de Cuba et du Nicaragua.

Depuis son arrivée au pouvoir en 2017,  Trump a promu un programme intense visant à rompre la voie du rapprochement bilatéral amorcée par son prédécesseur, Barack Obama, et il a renforcé le blocus économique, financier et commercial.

L'application extraterritoriale de cette politique hostile a été aggravée entre 2019 et 2020, période durant laquelle l'OFAC a imposé 12 sanctions à des entités nord-américaines et de pays tiers.

Ces derniers mois, en pleine pandémie de Covid-19, l'OFAC a renforcé les restrictions imposées aux entités cubaines, ce qui a même conduit à la fermeture de l’agence Western Union dans la plus grande des Antilles, un canal légal d'envoi de fonds.

Selon les données officielles, pour la première fois en six décennies, le blocus a causé des pertes de plus de cinq milliards de dollars en un an.

Source: Prensa Latina



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