La Havane, 21 janvier (RHC)- Le ministre cubain du Commerce extérieur et des Investissements étrangers, Rodrigo Malmierca, a mis l’accent ce mercredi sur le rôle de la réforme financière dans la relance économique de notre pays.

Au cours de l’émission d’hier du programme La Table Ronde que diffusent la télévision et la radio nationales, Rodrigo Malmierca a souligné que l’économie cubaine dépend beaucoup de son interrelation avec le marché extérieur.

«Si nous n'exportons pas, nous n'aurons pas les ressources nécessaires pour importer ; il doit y avoir un équilibre», a-t-il dit, tout en soulignant comment l'économie cubaine a changé ces 20 dernières années. Il a fait remarquer qu'aujourd'hui, les services constituent 70% des exportations cubaines.

En ce sens, il a estimé qu'il fallait promouvoir d'autres exportations, au-delà des exportations traditionnelles, telles que les produits des industries biotechnologiques et pharmaceutiques, produits qui ont  une valeur ajoutée.

De même, il a souligné le potentiel de la Zone Spéciale de Développement du Mariel et du Parc scientifique et technologique de l'université des sciences informatiques.

Il s’est également référé à la décision d’intégrer au portefeuille du commerce extérieur les formes de gestion non étatique.

Ce secteur a signé ces derniers mois 863 contrats d’exportation et d’importation. Les transactions sont exécutées par le biais de 41 sociétés spécialisées qui facilitent les achats et les ventes de biens et de services.

Sur ce chiffre, 475 contrats proviennent du secteur agroalimentaire et, dans une moindre mesure, des services professionnels, de l'artisanat et de la fabrication de meubles.

Rodrigo Malmierca a souligné que le blocus imposé par les États-Unis vise à étouffer le pays sur le plan économique, de sorte qu'il ne puisse pas exporter, accéder à des crédits ou attirer des capitaux étrangers, et que donc les sources les plus sûres pour obtenir des devises sont précisément les exportations.

Source: Prensa Latina