Caracas, 13 mars (RHC) Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a souligné  la résistance de Cuba à l’occasion du 25e anniversaire de la mise en vigueur de la loi Helms-Burton par le gouvernement des États-Unis.

'Loi impériale immorale qui porte atteinte à la souveraineté de Cuba. La Helms-Burton fait partie de la politique d’agression de l’empire nord-américain contre les peuples qui, comme nous, ont décidé d’être libres. Ils ne pourront pas arrêter notre marche! , a écrit le chef d’état sur le réseau social Twitter.

Ce décret, officiellement appelé loi pour la liberté et la solidarité démocratique cubaine, a été signé par l’ancien président américain Bill Clinton (1993-2001), considéré comme un mécanisme illégal pour étouffer l’économie cubaine, sa mise en œuvre a été dénoncée à la communauté mondiale et aux organismes internationaux.

Le Gouvernement de l’île a réaffirmé que cette règle adoptée par les membres du Congrès Jesse Helms et Dan Burton est contraire au droit international et ne fait que renforcer les obstacles déjà imposés par le blocus économique, commercial et financier de Washington.

Grâce à ce mécanisme, le Département d’État notifie par lettres d’avertissement aux sociétés qui investissent à Cuba, car, selon le document, toute entreprise non américaine qui fait des affaires avec la nation caribéenne peut faire l’objet de représailles et se voir refuser l’entrée aux États-Unis.

Son chapitre III, dispose que les citoyens nord-américains dont les biens, d’une valeur supérieure à 50 000 dollars, ont été nationalisés par les lois cubaines à partir de janvier 1959, peuvent porter plainte auprès des tribunaux américains.

Le 4 mars 2019, le Président de l’époque, Donald Trump, a autorisé l’ouverture de poursuites contre les entreprises cubaines figurant sur une liste du Département d’État, qui auraient des liens avec les forces armées et le secteur de la sécurité nationale cubaines.

Source Prensa Latina