Kiev, 24 avril (RHC) Le blocus économique, commercial et financier des États-Unis contre Cuba représente un frein au développement économique et social de l’île, a dénoncé l’ambassadrice de La Havane en Ukraine, Natacha Diaz, a souligné samedi la presse locale.
Dans une interview accordée à l’hebdomadaire ukrainien 2000, la diplomate a indiqué que cette politique a un impact sur le bien-être des Cubains, ainsi que sur la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social de Cuba jusqu’en 2030 et des objectifs de développement durable.
Comme l’année dernière, le gouvernement du président Donald Trump a utilisé la situation critique provoquée par le COVID-19 pour renforcer le siège de la nation antillaise, ce qui a entravé les capacités du pays pour faire face à la pandémie.
Natacha Diaz a souligné que le caractère génocidaire de la politique américaine contre Cuba a été renforcé dans le cadre de la lutte contre le coronavirus SRAS CoV-2, notamment dans sa composante extraterritoriale.
À cet égard, les mesures prises contre l’île des Caraïbes ont privé son peuple de ventilateurs pulmonaires mécaniques, de masques, de kits de diagnostic, de lunettes de protection, de costumes, de gants, de réactifs et d’autres fournitures nécessaires à la gestion de cette maladie, a-t-elle dit.
Elle a rappelé que dans son intention d’éliminer les progrès réalisés dans les relations bilatérales sous l’administration Barack Obama, l’administration Trump a adopté 240 mesures qui ont causé et causent un dommage inhumain à Cuba'.
Il a noté que depuis avril 2019, les liens entre Cuba et les États-Unis sont marqués par un net recul et une recrudescence progressive des mesures unilatérales contre l’île sous des prétextes et des arguments fallacieux.
'Les nombreuses réglementations et dispositions émises par le gouvernement Trump contre Cuba ont atteint des niveaux d’hostilité sans précédent', a signifié.
Elle a ajouté à titre d’exemple la possibilité pour les tribunaux américains d’intenter des actions contre l’île en vertu du titre III de la loi Helms-Burton; l’intensification des poursuites contre ses transactions financières et commerciales; et l’interdiction des vols à partir des États-Unis vers toutes les provinces cubaines, à l’exception de La Havane.
Elle a également fait état de la persécution et de l’intimidation dont font l’objet les entreprises qui acheminaient du carburant à la nation caribéenne, ainsi que de la campagne de discrédit menée contre les programmes de coopération médicale cubains.
L’ambassadrice a réaffirmé que le blocus imposé par les États-Unis à Cuba constitue une violation massive, flagrante et systématique des droits de l’homme des Cubains et qu’il constituait un acte de génocide au regard des normes du droit international.
(source : Prensa Latina).
