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Moscou, 13 mai, (RHC)- Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a attiré l'attention ce mercredi sur l'impact du blocus de Cuba par les États-Unis, une politique génocidaire que Washington a renforcée en plein milieu de la pandémie de Covid-19.

Lors d'une conférence de presse conjointe avec le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, le chef de la diplomatie russe a rappelé que l'Assemblée générale de l’ONU vote chaque année «à la majorité écrasante» en faveur d'une résolution demandant la levée du blocus.

Répondant à une question de Prensa Latina, Antonio Guterres a rappelé que les Nations Unies ont demandé une exemption des sanctions qui limitent la capacité des États à répondre efficacement à la pandémie de Covid-19 et à faire face à ses conséquences sociales et économiques.

Il a souligné qu'il s'agit d'une position qui s'applique à toutes les situations dans le monde, là où de tels risques existent.

L'année dernière, l'ONU a adopté une résolution demandant la levée des mesures coercitives unilatérales contraires à la Charte des Nations Unies et au droit international.

Le 23 juin, Cuba présentera une nouvelle fois devant l'Assemblée générale de l’ONU pour un vote, le rapport intitulé «Nécessité de mettre fin au blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis d'Amérique à Cuba».

L’administration Trump a frappé notre pays de bon nombre de sanctions en plein milieu de la pandémie. Cela a empêché à maintes occasions, l'achat d'équipements et d'autres fournitures pour faire face au Covid-19.

Le ministère cubain des Affaires étrangères qualifie le blocus d’acte de guerre économique, avec un caractère extraterritorial marqué à l’encontre du droit international.

Source: Prensa Latina