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La Havane, 27 mai, (RHC)- Vladimir Regueiro, vice-ministre cubain des Finances et des Prix, a souligné ce mercredi que Cuba a dépensé près de 2 milliards de pesos (quelque 800 millions de dollars) pour combattre le Covid-19 malgré les difficultés économiques découlant du renforcement du blocus par les États-Unis.
Au cours de son intervention télématique à la VIIe réunion des ministres des Finances et de l'économie de la Conférence ibéro-américaine Vladimir Regueiro a souligné que l'attitude hostile des États-Unis, même en cas de pandémie, n'a pas empêché Cuba d'investir plus de 300 millions de dollars dans l'acquisition de tests PCR et dans le montage et fonctionnement de laboratoires de biologie moléculaire, et d'allouer des ressources à la protection de l'emploi.
Dans son discours, il a réaffirmé que cette politique unilatérale de blocus constitue la plus grande violation systématique des droits de l'homme du peuple cubain et le principal obstacle à l'exercice de son droit au développement.
Il a également salué le niveau de l'industrie biopharmaceutique, qui a permis au pays de disposer de cinq candidats vaccins à différentes phases d'essais cliniques pour immuniser la population cette année.
Il a souligné que c'est précisément la lutte contre le Covid-19 qui a été au centre des débats de la conférence ibéro-américaine de l'année dernière, ce qui a démontré l'importance de la coopération et de la solidarité pour trouver des solutions communes à ce défi mondial.
En matière économique, Vladimir Regueiro a souligné qu'en 2021, Cuba a entamé un processus de régulation monétaire et financière, dont les principes et les règles confèrent des dimensions supérieures à l'Économie et au Budget en tant qu'instruments de gestion du développement économique social.
À cet égard, il a déclaré que cette transformation maintiendra le financement des programmes sociaux et des services de base à la population et soutiendra le secteur des entreprises pour la continuité des programmes productifs dans les secteurs stratégiques, avec une plus grande efficacité et efficience des dépenses publiques, ce qui se traduira par de plus grandes sources de revenus.
Le vice-ministre des Finances et des Prix a expliqué que les problèmes structurels accumulés, ajoutés aux impacts de la pandémie et du blocus américain, rendent nécessaire de revoir l'avenir avec des politiques fiscales et monétaires actives en faveur de la population.
En ce sens, il a souligné que «la dette publique que nous accumulons pour sauver des vies et sauvegarder le droit au bien-être et à un emploi décent ne sera jamais supérieure à la dette envers l'humanité. C'est ce que les peuples attendent de leurs gouvernements et Cuba se conformera à ce précepte, condition intrinsèque de sa politique depuis le triomphe révolutionnaire de 1959».
Cuba ne renoncera jamais à la construction d'une nation souveraine, indépendante, socialiste, démocratique, prospère et durable, pour laquelle elle dispose d'une stratégie économique et sociale, d'un programme de développement avec projection jusqu'en 2030 et d'un gouvernement dont le centre est le bien-être de l'être humain, a-t-il souligné.
Source: Prensa Latina
