Au cours de la clôture de la Première Rencontre Internationale d'Audit, de Supervision et de Contrôle qui a siégé à La Havane, Miguel Díaz-Canel a relevé que les entités de direction devront faire face à ce fléau et proposer un vaste débat populaire.
« Nous, les membres des générations nées avec la Révolution, nous assumons par conviction un concept qui n'est en rien idéaliste ; bien que nous ayons un ensemble de problèmes économiques qui affectent la vie quotidienne des Cubains, nous n'acceptons pas par principe, que cela serve de justification à des illégalités. La vie démontre dans notre histoire que des personnes plongées dans la pauvreté ont maintenu une position digne ».
Il a souligné que la prévention est le meilleur affrontement aux illégalités :
« Si nous exerçons un bon contrôle et si nous travaillons bien, il y aura moins de bouillon de culture pour les illégalités, mais si nous centrions notre attention uniquement sur les illégalités et pas sur les normes nous serions en train de centrer notre attention sur les conséquences et pas sur les causes ».
Devant plus de 180 délégués de 12 pays participants au forum, le premier vice-président cubain a rappelé la phrase de José Martí « la pauvreté passe, ce qui ne passe pas c'est le déshonneur. Il a ajouté que ces convictions peuvent être exercées et défendues moyennant un débat social qu'il faut encourager et rendre systématique.
Invité à la journée de clôture, René González a remercié les auditeurs de leur appui à la cause des 5 antiterroristes cubains condamnés injustement aux États-Unis. Il a souligné qu'un objectif commun les unit : la défense de valeurs essentielles pour l'humanité.
