Défendre ce qui nous unit, avec la conviction profonde que nous allons gagner

Edited by Francisco Rodríguez Aranega
2021-10-24 20:22:40

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Photo: Estudios Revolución

Havane, 24 oct. (RHC)- «Défendre ce qui nous unit avec la conviction profonde que nous allons gagner» a souligné ce dimanche Miguel Díaz-Canel, premier secrétaire du Parti Communiste de Cuba à la clôture de la seconde session plénière du Comité Central du Parti.

A la présidence de la séance se trouvait le général d’armée Raul Castro, dont la présence a été saluée par une ovation.

«C’est moi qui vous applaudis pour la session plénière qui vient de se terminer. Très bonnes interventions, elles étaient toutes très bonnes», a-t-il signalé.

Dans son discours, Miguel Díaz-Canel a mis l’accent sur l’unité de la nation autour du Parti comme force supérieure de notre société et en défense de la Révolution, Miguel Díaz-Canel a souligné la complexité du moment actuel.

Dans un scénario de renforcement du blocus nord-américain et d'une guerre médiatique intense, Miguel Díaz-Canel a souligné que la meilleure réponse consiste à assumer la capacité de résistance et de création.

«Notre originalité est obligée d'être aussi grande que la méchanceté de l'adversaire, nous sommes mis au défi d'être exceptionnels dans notre capacité à résister et à créer. Il a été ainsi depuis l’aube de la nation cubaine, la Révolution cubaine a aussi résisté invaincue pendant 62 ans».   

L'activité subversive déclenchée par l'ambassade des États-Unis à La Havane a été qualifiée par le chef de l'État de conduite inacceptable, de stratégie visant à créer le mécontentement, à susciter une politique de haine et à manipuler notre réalité.

«Face à de tels comportements, nous ne resterons pas les bras croisés. Nous avons la détermination de tenir tête aux desseins subversifs et agressifs de cette représentation diplomatique ce qui inclut la dénonciation publique. Nous avons l’expérience de longues années de travail diplomatique face aux États-Unis sous le guide de la direction historique de la Révolution et nous avons aussi le soutien des institutions de l’État, des organisations politiques qui, sous l’orientation du Parti, s’acquittent d’un rôle de premier plan dans cette campagne».

Se référant aux événements du 11 juillet, le premier secrétaire du Parti les a considérés comme des provocations destinées à semer un récit contre la Révolution et à provoquer une déstabilisation dans le pays.

«Le 11 juillet ne constitue pas une référence de rupture. C’est en tout cas une référence d'unité. Le 11 juillet a constitué une nouvelle victoire de la Révolution cubaine. Les révolutionnaires sont descendus dans la rue défendre la Révolution avec grand moral, prêts à lutter et à vaincre. Ils croyaient que la Révolution allait s’effondrer en quelques heures, tout comme ils l’ont cru lors de l’effondrement du camp socialiste, mais une fois de plus, ils ont eu tort».

Miguel Díaz-Canel a d’autre part souligné que c'est à nous de continuer à changer les styles de travail, les méthodes d'attention à la population et de travailler  directement avec les jeunes, car nous nous distinguons avant tout par l'unité.

Il a réaffirmé que le pays avance au milieu des difficultés, et que nous avons le potentiel pour chercher des solutions, nous ne pouvons pas nous décourager.

Il a par ailleurs dénoncé l'appel à une soi-disant marche qui cherche à légitimer l'action impérialiste dans notre politique intérieure et à restaurer un passé auquel nous ne reviendrons jamais.

«Ce n’est donc pas l’appel illégal à la marche, c'est un avis de protestation dans lequel ses promoteurs, ses projections et ses liens avec des organisations et agences subversives financées par le gouvernement nord-américain ont l'intention manifeste de promouvoir un changement de système politique dans notre pays. C'est une provocation dans le cadre d'une stratégie de coup d'état en douceur…Ce n’est pas un acte civique, c’est un acte de subordination à l’hégémonie yankee».

Dans son discours de clôture de la deuxième session plénière du Comité central du Parti, Miguel Díaz-Canel a évoqué le scénario économique interne, la réduction des revenus en devises du pays, qui se répercute sur l'offre de produits et génère un marché informel qui s'exprime dans les prix et son impact sur la population. Il a également déclaré que nous avons des lumières sur le chemin, car il existe des solutions à chacun des problèmes auxquels nous sommes confrontés.

Rechercher les causes des problèmes, interagir avec la population, évaluer les résultats et leur impact doit faire partie de notre vie quotidienne et du travail du Parti, a ratifié le premier secrétaire du PCC.

Dans son discours, Miguel Díaz-Canel a souligné que nous ne pouvons pas faire un pas en arrière dans les acquis de la Révolution.

La réponse à Cuba, a-t-il dit, est le Pouvoir populaire, ce concept doit être défendu.

«Nous devons nous inspirer du peuple. C’est une occasion pour prendre conscience pour surmonter les difficultés, pour lutter pour la victoire sans aucune bévue. La décision est de lutte et de victoire. Serrons les rangs! Luttons pour la solution de nos problèmes! Lutter avec créativité fait partie du combat. Ici, il y a suffisamment de révolutionnaires pour faire face à n’importe quel type de manifestation prétendant détruire la Révolution. Que les impérialistes sachent qu’ils devront lutter contre un peuple qui ne se laisse pas tromper, un peuple suffisamment nombreux, courageux et héroïque et qui n’a pas peur des menaces… Préparés et prêts à tout pour la défense de ce qui est le plus sacré, ce qui nous unit. Soyons conséquents avec la décision invariable de la Patrie ou la mort, le Socialisme ou la mort et la conviction la plus profonde que nous vaincrons!   

Source: Radio Rebelde



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