Miguel Díaz-Canel a mis l'accent sur l'esprit démocratique des travaux et des lois adoptées par l'Assemblée Nationale.

La Havane, 23 déc. (RHC)- Miguel Díaz-Canel, premier secrétaire du Parti Communiste de Cuba et président de la République, a clôturé ce 22 décembre les travaux de la session d’hiver de l’Assemblée Nationale, en présence du général d’armée Raúl Castro et d’autres dirigeants historiques de la Révolution cubaine.

Dans son discours, Miguel Díaz-Canel a félicité le peuple cubain pour les réussites atteintes en 2021.

«Un État en faillite ne peut pas résister à 62 ans de blocus intensifié au milieu d'une pandémie, pas plus qu'une dictature» a souligné dans son discours Miguel Díaz-Canel. 

Il a tout d’abord attiré l’attention sur la date à laquelle les travaux de la session du parlement se terminaient. En effet, ce jour-là, nous avons célébré le 60e anniversaire d’un événement historique: le 22 décembre 1961, le Commandant en Chef, Fidel Castro, annonçait au monde que Cuba était libre d’analphabétisme.

«Le premier pas sur le chemin de l’émancipation culturelle qui a ouvert grandes les portes à la connaissance pour tous a placé notre petite nation du tiers monde à l’avant-garde de l’éducation et de la science dans plusieurs matières. Joyeuse journée, enseignants et enseignantes de Cuba, a tous les travailleurs de l’éducation!»

Miguel Díaz-Canel a mis en relief la profondeur des débats qui ont eu lieu au sein de l’Assemblée Nationale, la richesse des rapports, l’un présenté par le Premier ministre, Manuel Marrero, pour rendre compte de sa gestion et l’autre par la province de Sancti Spiritus.

A ceux qui mettent en question les libertés des Cubains, Miguel Díaz-Canel a souligné qu’il est plus qu’évident le respect à Cuba des droits de ses citoyens et la transparence du travail visant à atteindre l’égalité de tous.

Sur ce point, le président cubain s’est référé aux lois adoptées lors de cette session de l’Assemblée Nationale, notamment au code des familles, un document qui fera l’objet d’un débat populaire et d’un référendum.

«La Cuba du 21e siècle, dénigrée et en butte à un blocus est la Cuba qui progresse dans le perfectionnement de son système juridique, en s’attachant aux mandats constitutionnels et en confirmant la volonté politique de respecter d’une manière stricte la légalité socialiste. C’est la Cuba qui progresse dans la première loi judiciaire efficace qui garantit depuis l’accès aux cours de justice jusqu’à l’exécution des résolutions judiciaires. On nous taxe de tyrannie, de dictature, mais c'est à Cuba qu'un projet de loi de la hauteur et de la portée du code des familles qui reconnaît la pluralité des familles et qui protège les droits de tous dans la sphère familiale, est soumis à une consultation populaire et à un référendum contraignant pour approbation. Un code possible en démocratie qui confirme notre volonté de promouvoir, de reconnaître et de protéger les droits humains.»

Miguel Díaz-Canel a indiqué qu’en matière de politique extérieure, Cuba continuera de consolider les liens solidaires avec le monde, de promouvoir l’intégration en Amérique Latine et dans les Caraïbes et de défendre le droit à la paix.

Sur ce point, il a exprimé ses remerciements à l’intention des gouvernements et des organisations qui luttent pour la levée du blocus nord-américain ainsi que de la communauté cubaine qui mise sur la normalisation des liens.

Le président cubain a d’autre part appelé la population à la prudence et à la responsabilité pendant les fêtes de fin d’année.

«Compatriotes, dans quelques jours, nous arriverons au 63e anniversaire de la Révolution. L'ambiance festive est déjà dans l'air et il n'est que juste et approprié de célébrer les réalisations. Mais n’oublions pas un seul instant les leçons tirées des moments les plus durs de l’année qui touche à sa fin. Nous sommes tous convoqués à rendre durables les résultats du contrôle du Covid-19 qui ont éveillé tant d’espoirs dans le peuple suite aux signaux de récupération constatés. Il faut boucler les schémas de vaccination et poursuivre l’administration des doses de rappel. Pendant ce temps, les chercheurs vont évaluer à quel moment il faudra une nouvelle application. Il faut également maintenir une forte surveillance épidémiologique et l’attention des convalescents. Les scientifiques étudient le comportement de chaque nouvelle souche dont l’Omicron. Ils suivent l’expérience internationale et prévoient de nouveaux protocoles sanitaires. La science et l’innovation en fonction de la santé travaillent d’ores et déjà sur les nouveaux problèmes qu’il faudra résoudre.

Les États-Unis et l’Europe vivent à nouveau la tension des pics pandémiques et de ces deux points nous parviennent l’affection et les étreintes tant attendus par les familles. Ce serait une erreur de croire que les bons résultats de la lutte contre la pandémie que nous avons maintenant resteront pour toujours, si nous n’agissons pas en toute responsabilité et rationalité. Nous scientifiques et médecins nous l’avertissent. En leur honneur, par respect et considération, faisons preuve de sagesse et de prudence.

Dressant le bilan du vécu, nous avons battu un record olympique ou mondial: la réponse du pays aux nombreux problèmes et les défis que nous avons relevés. Ce mérite appartient au peuple.»

Source: Radio Rebelde