La Havane, 19 février (RHC) La lutte de l’État cubain contre le trafic international de drogues a permis la saisie de quatre mille 162.23 kilogrammes de stupéfiants en 2021, a souligné ce vendredi le colonel Héctor González Hernández, deuxième chef de l’Organe de lutte contre la drogue de la Direction technique des enquêtes (DTI).

Lors de son intervention dans l’émission de radio-télévision Mesa Redonda, il a indiqué que les principales manifestations du fléau se produisaient à la suite de violations des eaux territoriales, de l’arrivée de cargaisons sur les côtes et des envois postaux de citoyens cubains résidant à l’étranger.

Parmi les substances occupées prédomine la marijuana avec 80 pour cent du total, en plus de la cocaïne, le crack et les médicaments psychotropes, a-t-il ajouté.

L’année dernière, les autorités policières sont intervenues dans des champs de culture, où elles ont confisqué 31268 plants de cannabis et plus de 41000 graines, et ont également démantelé des réseaux criminels ayant des liens à l’étranger.

On a également appris dans l’espace télévisé lui-même qu’en 2021, 21 opérations de saisie ont été effectuées dans des aéroports nationaux où des stupéfiants masqués dans d’autres produits ont été saisis et 41 personnes ont été arrêtées entre Cubains et étrangers.

Pour sa part, Alexis Batista Segrera, chef du Département de la Section de droit international du Ministère de la justice, a expliqué que Cuba ratifie trois conventions internationales qui promulguent les principes de tolérance zéro.

Ainsi, la légalité cubaine comprend dans son fonctionnement 11 traités d’extradition en vigueur, 34 décisions d’entraide judiciaire et 31 accords de transfert, a-t-il affirmé.

L’approche de la justice dans le pays vise à favoriser la réinsertion sociale des consommateurs ayant des problèmes de toxicomanie et la prévention sociale, a ajouté Batista Segrera.

La position géographique de Cuba la place au centre des couloirs maritimes qui relient les territoires producteurs de stupéfiants en Amérique du Sud aux marchés lucratifs des États-Unis.

L’augmentation de la consommation de nouvelles drogues synthétiques accélère la production et entraîne une augmentation exponentielle du nombre de toxicomanes dans le monde.

Les actes de trafic de drogues sont souvent associés à d’autres actes criminels tels que la traite des êtres humains, le blanchiment de l’argent et l’homicide, ce qui constitue une menace pour la sécurité internationale de toutes les nations. Source : ACN