La Havane, 28 juin (RHC) Le premier vice-ministre cubain des sciences, de la technologie et de l’environnement (CITMA), José Fidel Santana, a souligné aujourd’hui à Lisbonne, l’engagement de son pays envers la nature.
Dans ses déclarations à l’Agence Prensa Latina, José Fidel Santana a exprimé la volonté politique de la plus haute direction du pays afin de pouvoir garantir les engagements visant à la préservation de l’environnement et la lutte contre le changement climatique, dans le cadre de ce que nous avons nommé à Cuba Tarea Vida (tâche vie en français).
En visite à Lisbonne en ce moment, où il participe à la Conférence sur les Océans, organisée de manière conjointe par les gouvernements du Kenya et du Portugal, promue par les Nations Unies ; le premier vice-ministre cubain a expliqué que Cuba développe une stratégie nationale visant à éviter la pollution, et dispose d’un programme de biodiversité et qu’en général, elle accorde une grande importance à la protection de la nature.
Le seul problème est qu’il s’agit des objectifs qui demandent des ressources, des accès à des financements, des technologies, des renforcements de capacités, mais comme Cuba est un pays soumis à un blocus draconien de la part des États-Unis, nous avons plein de limitations, a ajouté le haut fonctionnaire.
À cet égard, a-t-il précisé, malgré le siège économique, commercial et financier que les États-Unis maintiennent contre l’île caribéenne depuis plus de 60 ans et que « les règles du jeu ne sont pas du tout équitables », Cuba a respecté ses engagements.
« Nous sommes très prudents et ne faisons pas comme d’autres pays, qui promettent dans des discours et ensuite ne tiennent pas leurs engagements. Nous avons des stratégies à court, moyen et long terme et nous sommes cohérents dans leur mise en œuvre, et tout cela, malgré le blocus dont nous sommes victimes » a-t-il précisé.
Lors de la rencontre de Lisbonne, qui se déroulera jusqu’au 1er juillet, le premier vice-ministre du CITMA a déclaré qu’il existe un manque de culture environnementale et d’efforts au niveau mondial, et les intérêts du capitalisme, son mode de vie et ses normes de consommation prévalent toujours, et « cela doit être radicalement changé ».
Santana a souligné que Cuba a récemment approuvé la loi des systèmes de ressources naturelles et environnementales dans laquelle figurent tous les engagements et les tendances de manière très consciente, « car, même si à ce sujet, notre engagement n’est pas déterminant au monde, nous sommes cohérents, grâce à une culture acquise et la loi est très rigoureuse et avancée ».
Selon les organisateurs de la Conférence sur les Océans, la rencontre se déroule à un moment critique, où le monde s’efforce de promouvoir des solutions qui permettront d’atteindre les objectifs de développement durable avant 2030.
Toutefois, le délégué cubain a considéré que cette rencontre pourrait devenir un scénario répétitif, avec de nombreux discours de projections, mais avec des actions très limitées, puisque le marché, les hommes d’affaires, marquent le jalon au profit des intérêts de l’économie.
Les déclarations des personnalités sont toujours très favorables, saines, éloquentes, mais après il est difficile de les mettre en œuvre ; nous devons profiter de cet espace pour reprendre la position et l’engagement des États en faveur de la préservation et la sécurité des mers, de la biodiversité marine, de la qualité de l’eau et de la mer, a-t-il réfléchi.
Dans les prochains jours, le haut fonctionnaire cubain, accompagné de Yusmari Díaz, ambassadrice cubaine au Portugal, tiendra des réunions bilatérales avec des autorités portugaises et des rencontres avec des associations d’amitié ainsi qu’avec des membres de la mission diplomatique de Cuba en poste à Lisbonne.
Source Prensa Latina
