La Havane, 20 juillet (RHC) La réponse de Cuba face aux tentatives de domination impériale et de subversion est la continuité de la construction du socialisme et l’articulation révolutionnaire, a affirmé aujourd’hui le président Miguel Diaz-Canel.

Le président a longuement dialogué avec les membres de la commission des questions économiques de l’Assemblée nationale du pouvoir populaire (parlement) sur la situation complexe du pays, soumis aux pressions des États-Unis dans divers domaines, dans le but de faire succomber la Révolution.

Ils craignent la construction socialiste dans une Cuba sans blocus économique, a déclaré Diaz-Canel, qui a souligné que nous n’avons pas pu faire ce que nous voulions, mais tout ce que nous avons pu faire au milieu de tant d’agressions et au prix très élevé du sacrifice de la population.

Le premier secrétaire du Parti communiste de Cuba a déclaré que la logique impérialiste vise à étouffer économiquement l’île pour provoquer des explosions sociales, une politique qu’il a qualifiée de malhonnête, criminel et génocidaire, car aucune nation n’a le droit d’empêcher le développement d’une autre.

Il est hypocrite d’affirmer que le blocus sert à aider le peuple cubain, alors que toutes ses mesures le touchent directement, a-t-il souligné.

Diaz-Canel a précisé que la stratégie de domination impériale a trois éléments fondamentaux : le premier est la plate-forme de colonisation culturelle, qui utilise les réseaux sociaux et l’industrie du divertissement pour imposer ses valeurs et pour faire en sorte que les peuples renient de leurs racines, leur culture et leur identité.

Le second est dans le domaine économique, qui dans le cas de la nation caribéenne, mise sur les mesures coercitives et la recrudescence de la politique de blocus, et le troisième est la subversion, qui dépense chaque année des millions de dollars pour tenter de détruire le système politique et social que les Cubains ont voulu se donner.

Ils sont frustrés de ne pas avoir atteint les objectifs qu’ils s’étaient fixés pour le 11 juillet de l’année dernière, a déclaré le chef d’état, ils ont échoué et ils ont échoué dans toutes les tentatives de coup d’Etat mises en œuvre.

Il a souligné que face à cette stratégie, la réponse est la construction socialiste. Nous ne pouvons pas renoncer à la justice sociale, a-t-il ajouté, l’essence de notre système est la plus grande justice sociale possible, avec la plus grande démocratie et participation sociale possible.

Il a ajouté que le pays s’était engagé dans un programme de décolonisation culturelle, dont l’objectif est de faire connaître aux générations actuelles leur histoire et leur culture, pour en faire des convictions qui contribuent à la défense de nos idées.

Le président a déclaré que face à la subversion, nous privilégions l’articulation révolutionnaire, avec une plus grande participation dans les réseaux sociaux, plus de débat social, et la participation de plus en plus large des représentants des secteurs sociaux aux analyses des politiques publiques et des lois en cours.

Il a également souligné que de nouvelles mesures et alternatives aux problèmes économiques sont encore à l’étude ; au milieu des pénuries nous ne nous sommes pas arrêtés, nous continuons à travailler, mais toujours dans le cadre du socialisme, a-t-il précisé. (Source Prensa Latina)