Cienfuegos, Cuba, 5 sept (RHC) Roberto Morales, membre du Bureau politique du Parti communiste de Cuba (PCC) a aujourd'hui réfuté avec des arguments la thèse impérialiste selon laquelle il y aurait un État échoué à Cuba.

En présence de Raúl Castro, leader de la Révolution cubaine, et de Miguel Díaz-Canel, président de la République, M. Morales a pris la parole lors de la commémoration du 65e anniversaire de la rébellion populaire menée par les milices du Mouvement du 26 juillet et les membres de la Marine dans cette ville du centre-sud de l'île contre la dictature de Fulgencio Batista (1952-1958).

Il a rappelé que le blocus économique américain persiste depuis plus de six décennies, mais qu’il a été renforcé par les 243 mesures imposées par l'administration de Donald Trump (2017-2021), parmi lesquelles "l'inscription sur la liste frauduleuse et révoltante des États soutenant le terrorisme".

"Nous sommes confrontés à une conception de la guerre économique conçue pour générer des pénuries de toutes sortes qui provoquent le désespoir de la population et génèrent une confrontation avec le gouvernement", a averti le chef du département de l'organisation du Comité central du PCC.

"Quel État échoué pourrait affronter et arrêter la pandémie de Covid-19 par ses propres efforts, en articulant toutes ses institutions médicales, scientifiques et autres institutions vitales ?" a demandé l'orateur lors de la journée commémorative.

Dans la même ligne d'argumentation, il a également cité le fait que 18 mois après le début de la pandémie, la nation antillaise a rapporté le plus haut taux de vaccination contre la maladie avec ses propres vaccins au niveau mondial.

Il a fait référence aux récents accidents de l'hôtel Saratoga et de la base de supertankers à Matanzas, où Cuba a pu coordonner efficacement toutes ses institutions, la contribution de la population et l'aide internationale.

" Quel est ce genre d'État échoué qui, au milieu d'une situation économique difficile, reprend l'année scolaire à tous les niveaux d'enseignement, universellement et gratuitement ? ".

Un autre élément permettant de réfuter la thèse d'un État échoué réside dans le fait qu'en pleine crise énergétique mondiale, Cuba n'a augmenté le prix ni de l'électricité ni du carburant.

En termes de relations internationales, M. Morales a souligné le fait que Cuba est le garant du processus de paix en Colombie, l'un des plus importants de la région.

Il n'est pas non plus possible pour un État prétendument « échoué » d'organiser un processus législatif intense pour l'approbation de ses lois les plus importantes, y compris le code de la famille, dont le projet final est le résultat d'une consultation populaire avec la participation de millions de citoyens, a-t-il insisté.

"La réponse à ces questions et à bien d'autres est non, il n'existe pas d'État échoué à Cuba, sauf dans l'esprit enflammé de nos adversaires ; ce qui a été prouvé c’est que ce sont les tentatives répétées de détruire la révolution cubaine qui constituent un échec, et qui continueront de l'être ", a-t-il résumé.

Le membre du Bureau politique du PCC a déclaré que nous avons la responsabilité historique de démontrer, au milieu des agressions et du blocus, que le socialisme, en plus d'être le système social le plus humain et le plus juste, peut produire et fournir des services avec qualité et efficacité.

"Nous comprenons les contrariétés causées par les coupures de courant, mais cela ne sera jamais une justification pour ceux qui tentent de générer des actes de vandalisme, de déstabilisation ou de promouvoir des manifestations violentes dans le pays ; chacune de ces provocations fera l'objet d'une réponse vigoureuse dans le cadre de la loi", a déclaré le haut responsable politique. (Source Prensa Latina)