La Havane, 26 sept (RHC)  Précédés par un rassemblement public enthousiaste dans la communauté de Harlem à New York, aux États-Unis, les amis de la solidarité se sont mobilisés dans le monde entier ce week-end pour exiger la levée du blocus économique, commercial et financier criminel contre Cuba. 

Bruno Rodriguez, membre du Bureau Politique du parti et ministre cubain des affaires étrangères, a remercié le peuple états-unien pour sa démonstration de solidarité et a écrit sur son compte Twitter que "l'hypocrisie de la démocratie bourgeoise et l'agression de l'impérialisme contre les peuples du monde, y compris le blocus économique contre Cuba" y ont été dénoncéés.

Le site web du ministère cubain des affaires étrangères a indiqué que des amis solidaires et des Cubains vivant au Brésil, en Uruguay, au Panama, à Santa Cruz, aux Bahamas et en République dominicaine ont également organisé des activités pour demander la fin du blocus états-unien criminel contre Cuba.

Formidable acte de solidarité dans la communauté de Harlem, New York.

L'hypocrisie de la démocratie bourgeoise et l'agression de l'impérialisme contre les peuples du monde, y compris le blocus économique contre Cuba, y ont été dénoncées.

Sur le même réseau social, le groupe états-unien Ponts d'Amour a posté des vidéos et des images de la caravane de voitures dans les rues de Miami, en Floride, dimanche, dans le cadre des traditionnelles mobilisations du dernier week-end du mois pour exprimer la solidarité avec Cuba dans le monde entier.

Une action similaire a eu lieu à Panama City, à l'appel de l'Asociación Martiana de Cubanos Residentes en Panamá (Amcrp), qui a commencé très tôt le matin à l'Université et s'est terminée dans l'emblématique parc Belisario Porras à côté des bustes du héros national José Martí et du général Antonio Maceo.

À cet égard, Humberto Pérez, président de l'Association Martiana de Cubains résidant au Panama, a déclaré à Prensa Latina : "Une fois de plus, nous condamnerons la politique hostile imposée par Washington il y a plus de six décennies, qui, au cours des seuls 14 premiers mois de l'administration de Joe Biden, a causé des dommages d'une valeur de 6 364 000 000 dollars".

Au moment où se tient à Cuba le référendum populaire sur le nouveau code des familles, le Réseau anti-impérialiste de solidarité avec les peuples Agusto César Sandino, du Nicaragua, a diffusé un communiqué sur les réseaux sociaux dans lequel il rappelle que les sanctions contre Cuba étouffent le peuple.

À Saint-Domingue, les manifestations de solidarité ont eu lieu samedi avec une grande caravane, dans laquelle les voitures portaient des drapeaux cubains et des banderoles rejetant le blocus. En outre, des slogans et des cris de Viva Cuba ont été entendus.

À Veracruz, la 11e réunion nationale des Cubains résidant au Mexique a eu lieu, où les dommages causés par le blocus ont été dénoncés, accompagnés de campagnes subversives visant à renverser la Révolution, avec une grande force dans les réseaux sociaux.

De nombreuses initiatives y ont été prises pour contrer la guerre médiatique contre l'île, la révolution et ses dirigeants, et pour utiliser toutes les plateformes et tous les mécanismes afin de démontrer que le principal facteur des graves pénuries est causé par le blocus états-unien.

Quelque chose de similaire s'est produit à Paris, avec la XIe rencontre nationale des Cubains résidant en France, où le soutien à Cuba dans la lutte pour préserver son indépendance et sa souveraineté a été ratifié.

La publication Siempre con Cuba a cité la déclaration finale de la réunion, qui a rassemblé des représentants d'associations et des Cubains résidant à titre personnel et a dénoncé les souffrances que le blocus économique, commercial et financier cause à leurs compatriotes de la nation antillaise et ont exigé sa levée.

Ils ont également rejeté les actions systématiques du gouvernement états-unien visant à discréditer la coopération internationale que l'île fournit dans le domaine de la santé à des dizaines de pays et ont souligné le travail réalisé ces deux dernières années par les différentes associations qui composent le Comité de coordination nationale des résidents cubains en France, qui a organisé ce samedi le premier face-à-face de ce genre depuis 2020, date à laquelle la pandémie COVID-19 a éclaté.

Les différentes actions promues par des centaines de villes pour exiger la levée totale et immédiate du blocus de Cuba, une demande votée à plus de 30 reprises par la majorité des pays et qui, les 2 et 3 novembre, sera à nouveau soulevée à la tribune de l'ONU, sont toujours d'actualité.

Source : Cubadebate