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La Havane, 17 octobre (RHC)- Le Mouvement de solidarité et d'amitié mutuelle Venezuela-Cuba a exigé que le gouvernement états-unien retire Cuba de la liste des pays parrainant le terrorisme.
L'organisation a dénoncé dans un communiqué envoyé à l’agence de presse, Prensa Latina, que la décision d'inclure à nouveau cette nation sur "la liste des pays soutenant les terroristes" est une action injuste et irresponsable, alors que la réalité est que La Havane a offert son territoire pour instaurer la paix.
La déclaration affirme que Cuba "a été l'un des promoteurs de la paix" et mentionne ce qui s'est passé avec la Colombie lorsque Cuba est devenue "le scénario parfait" pour entamer le processus de paix, demandé par le président colombien de l'époque, Juan Manuel Santos (2010-2018).
Le texte rappelle que, très récemment, le président colombien, Gustavo Petro, a reconnu la contribution de la nation antillaise à la paix dans son pays, et la première chose qu'il a faite a été de demander au secrétaire d'État des États-Unis, Anthony Blinken, lors de sa visite à Bogota, "de la retirer de ce groupe néfaste".
Le communiqué a dénoncé que dans la décision d'inclure Cuba "sur ce genre de liste noire", les mains des ennemis éternels de la Révolution, Bob Meléndez et Marco Rubio, "protagonistes d'un réseau avec la mafia cubano-américaine et le Département d'État", sont impliquées.
De même, souligne le communiqué, c'est le résultat et l'effet des campagnes médiatiques tendancieuses menées par l'Agence des États-Unis pour le développement international, la National Endowment for Democracy et la CIA qui causent de grands dommages à Cuba.
La déclaration souligne également que le Mouvement de solidarité et d'amitié mutuelle Venezuela-Cuba se joint à plus de 300 organisations confessionnelles, églises et croyants de 23 pays du monde entier pour demander que La Havane soit retirée de cette liste.
Ils demandent également la levée du blocus et des centaines de mesures coercitives à l'encontre du peuple cubain, qui sont en place depuis plus de 60 ans.
Parmi les pétitionnaires figurent le Prix Nobel de la paix Adolfo Pérez Esquivel, la nonne japonaise Filo Hirota, la Communion des églises réformées de Cuba et le révérend Chris Ferguson de l'université réformée du Canada, entre autres.
La déclaration demande de "lever la terrible appellation" imposée à l'île, comme une mesure de justice élémentaire pour sa contribution à la paix sur le continent, et en particulier en Colombie, où elle a participé pendant plus de 40 ans à la recherche d'une solution au conflit.
Source: Prensa Latina
