La communauté internationale se prononce à la majorité écrasante contre le blocus depuis 1992.

La Havane, 23 oct. (RHC) Les familles cubaines vivent depuis plus de 60 ans sous les effets du blocus économique, commercial et financier imposé décrété officiellement par Washington en février 1962.

Les pénuries et les dommages causés par cette politique limitent le développement de la vie des Cubains et la réalisation de leurs droits humains.

Depuis 1991, la communauté internationale, à la quasi-unanimité, soutient la résolution antillaise aux Nations Unies: "Nécessité de mettre fin au blocus économique, commercial et financier imposé par les Etats-Unis à Cuba".

Cubains et étrangers reconnaissent les dommages causés par cette politique dans tous les domaines du pays et la manière dont le peuple cubain réinvente les moyens de poursuivre l'œuvre de la Révolution et les acquis du socialisme.

Le peuple cubain a connu des années difficiles de recherches pour contourner les limitations de la politique unilatérale qui étouffe et tue.

Récemment, le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, a fourni à la presse accréditée à La Havane quelques chiffres qui montrent les effets négatifs du blocus, entre août 2021 et février 2022.

Durant cette période, la plus grande des Antilles a perdu 15 millions de dollars par jour, 454 millions de dollars par mois et, enfin, trois milliards 806 millions de dollars en sept mois, un montant record pour une période si réduite.

Il a ajouté que pendant les 14 premiers mois de l'administration de Joe Biden, les dommages causés se sont élevés à 6 milliards 364 millions de dollars.     Le blocus définit la nature de la politique états-unienne à l'égard de Cuba, et a été renforcé à des niveaux sans précédent sous le gouvernement du président Donald Trump, et que l'actuel président états-unien maintient, en violation de ses promesses de campagne.

Ces 2 et 3 novembre, l'ONU examinera pour la 30e fois la résolution cubaine contre le blocus, et une fois de plus, Cuba démontrera qu'elle a le droit de vivre en paix, ce qui serait positif pour les États-Unis et pour le monde.

Source: Prensa Latina