Hebe de Bonafini, une amie chère à Cuba et à la Révolution.

La Havane, 20 nov. (RHC) Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, a adressé ses sincères condoléances au peuple et au gouvernement argentins à l'occasion du décès de Hebe de Bonafini, grande combattante et présidente historique des Mères de la Place de Mai.

Sur son profil Twitter, le ministre des Affaires étrangères a exprimé sa profonde tristesse face à la mort "de cette chère amie de Cuba et de la Révolution" et a également adressé son message à la famille et aux amis de  cette défenseuse des droits de l'homme.

La nation sud-américaine a décrété trois jours de deuil national en hommage à Hebe et la vice-présidente Cristina Fernández l'a décrite comme un symbole mondial de la lutte, la fierté de l'Argentine et a ajouté : "Dieu t'a appelée le jour de la souveraineté nationale, cela ne doit pas être un hasard. Merci et au revoir".

La célèbre militante est décédé dimanche à l'âge de 93 ans. Selon les médias locaux, elle a quitté l'hôpital le 13 octobre, après avoir passé trois jours à l'hôpital italien de La Plata pour des examens.

Cependant, elle a continué à subir des contrôles médicaux au cours des semaines suivantes, et il a été décidé de la réadmettre le 12 novembre, selon des sources officielles proches de la dirigeante de l'association des Mères de la Place de Mai.

Toujours sur Twitter, l'ancien président bolivien Evo Morales a exprimé sa tristesse et sa consternation face à la nouvelle et a souligné que "sa lutte inlassable et incorruptible contre les dictatures pour la mémoire, la vérité et la justice est un exemple pour les nouvelles générations".

La présidente du Honduras, Xiomara Castro, a exprimé sa solidarité avec le peuple argentin et a qualifié Hebe de Bonafini d'infatigable et d'exemplaire, et le chef d'État vénézuélien, Nicolás Maduro, a assuré que la Grande Patrie (l’Amérique Latine)  honore la femme courageuse et profondément révolutionnaire (Source:PL).