La Havane, 21 nov (RHC) Le premier secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba et président de la République, Miguel Díaz-Canel, et le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, ont ratifié lundi à Moscou la volonté commune de rechercher les moyens de renforcer les relations économiques et d'élargir le dialogue politique.
En recevant le chef d'État, M. Medvedev l'a remercié pour sa visite officielle et a affirmé que les sanctions contre les deux États ne peuvent pas ralentir leur coopération économique et les liens entre les parties.
Selon les informations de la présidence cubaine, le responsable russe a souligné les liens d'amitié qui unissent les deux nations depuis des décennies.
"Nous vivons dans un monde complexe, soumis à de fortes sanctions", a souligné M. Medvedev, et Cuba est pour nous un pays qui a une grande expérience de ces questions.
Pour sa part, M. Díaz-Canel a exprimé sa satisfaction d'être en Russie, et a transmis une chaleureuse accolade du général d'armée Raúl Castro Ruz.
Photo : @PresidenciaCuba
"Le leader cubain a qualifié ce moment d'opportun pour visiter la #Russie, répondant également à l'invitation du président Poutine à inaugurer le monument érigé à la mémoire du commandant en chef, Fidel Castro Ruz", a indiqué la présidence sur son compte Twitter.
Une délégation cubaine de haut niveau est arrivée en Fédération de Russie le 19 novembre pour une visite officielle qui durera jusqu'à demain, mardi 22 novembre, et dont l'ordre du jour comprend des entretiens avec le président Vladimir Poutine et avec les autorités du parlement et du parti.
Cette nation eurasienne est la deuxième étape de la tournée internationale du président Díaz-Canel, qui a débuté le 16 novembre en Algérie et se poursuivra en Turquie et en Chine.
Selon le président cubain, le programme conçu pour la tournée répond aux priorités politiques et économiques de Cuba, ainsi qu'aux efforts visant à atténuer les effets de la crise après-pandémie qui touche le monde entier et qui, dans le cas de l'île, est exacerbée par les effets du blocus économique, commercial et financier des États (Source Prensa Latina)
