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La Havane, 4 déc (RHC) De nombreuses voix à Cuba ont rejeté dimanche l'inscription du pays caribéen sur une liste punitive sur la liberté religieuse établie et mise à jour chaque année par les Etats-Unis.

Sur les réseaux sociaux, les Cubains expriment leur mécontentement face à cette liste arbitraire et affirment que dans la nation, les institutions religieuses jouissent du droit de pratiquer leurs croyances conformément à la loi et au respect de tous.

Vendredi dernier, Cuba et le Nicaragua ont été inclus dans une liste, créée unilatéralement par Washington, de pays qui, de l'avis du gouvernement américain, violent systématiquement la liberté de religion, entraînant d'éventuelles sanctions contre ces États.

À cet égard, le ministre des affaires étrangères Bruno Rodríguez a déclaré sur Twitter que la désignation de l'île "sur la liste arbitraire démontre qu'une fois de plus, le gouvernement américain a besoin de recourir à des accusations malhonnêtes pour maintenir une politique insoutenable d'abus contre le peuple cubain".

Dans un communiqué, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a annoncé la désignation de Cuba et du Nicaragua, en plus de 10 autres nations considérées "comme des pays particulièrement préoccupants en vertu de la loi de 1998 sur la liberté religieuse internationale pour avoir commis ou toléré des violations particulièrement graves de la liberté religieuse".

La liste des "pays particulièrement préoccupants" comprend, cette année encore, la Chine, l'Arabie saoudite, la République populaire démocratique de Corée, la Russie, l'Iran, le Pakistan, le Myanmar, l'Érythrée, le Tadjikistan et le Turkménistan (Source/PL).