L'Institut national colombien de surveillance des aliments et des médicaments (Invima) a qualifié ce mardi de " très positive " la rencontre entre son directeur, Francisco Rossi, et le ministre cubain du Commerce extérieur, Rodrigo Malmierca.

La Havane, 28 fév (RHC) L'Institut national colombien de surveillance des aliments et des médicaments (Invima) a qualifié ce mardi de " très positive " la rencontre entre son directeur, Francisco Rossi, et le ministre cubain du Commerce extérieur, Rodrigo Malmierca.

La réunion a eu lieu la semaine dernière à l'occasion de la visite officielle du fonctionnaire cubain et d'une délégation qui l'accompagnait dans ce pays.

Lors de la réunion, ils ont réaffirmé leur volonté de créer l'Agence latino-américaine des médicaments, a déclaré Invima dans un communiqué publié aujourd'hui.

Elle a expliqué que les autorités réglementaires de la Colombie, du Mexique et de Cuba dirigent la formulation et la structuration de l'agence, qui compte déjà sept autres pays ayant exprimé leur intérêt pour cette initiative, à savoir la Bolivie, l'Équateur, le Salvador, le Honduras, la République dominicaine, la Jamaïque et la Dominique.

En ce qui concerne la manière de comprendre cette agence, le bureau des affaires internationales de l'Invima a expliqué que son importance réside dans la génération d'une convergence sanitaire entre les pays membres.

Il a ajouté que, s'il est vrai que les initiatives à fort impact comme celle-ci prennent du temps, les engagements de la Colombie, du Mexique et de Cuba, trois des principales agences sanitaires du continent, à concrétiser la structuration et la création de l'Agence latino-américaine des médicaments sont très solides.

Francisco Rossi, directeur général d'Invima, a déclaré que "c'est l'un des projets d'intégration les plus intéressants et les plus concrets et qu'il vise essentiellement à faire en sorte que la réglementation des médicaments soit commune à toute la région latino-américaine et s'adapte à nos besoins".

Il a également indiqué qu'ils continueront à avancer les démarches et les étapes pertinentes pour consolider la structuration de cette agence.

L'éventuelle autorité sanitaire continue de faire écho dans la région en tant qu'initiative similaire à l'Agence européenne des médicaments, mais en accord avec les conditions et les spécificités de l'Amérique latine et des Caraïbes.

Source Prensa Latina