Genève, 16 mars (RHC) Le blocus économique, commercial et financier des États-Unis contre Cuba entrave l'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC) et la transformation numérique en cours, a dénoncé aujourd'hui le premier vice-ministre des Communications, Wilfredo González.
Dans le cadre du Forum du Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI), qui se déroule dans cette ville suisse, le chef de la délégation de l'île a abordé les conséquences de la politique agressive de Washington dans un secteur où la nation antillaise mise sur son développement inclusif.
Les obstacles dressés par le blocus sont nombreux, allant des communications à l'accès à l'information, a déclaré le haut fonctionnaire, qui a évoqué l'impact du siège américain dans divers domaines.
Selon González, l'impossibilité pour Cuba d'accéder à des dizaines de plateformes internationales d'échange de données et de participation illustre l'ampleur des dommages causés par une politique en vigueur depuis plus de 60 ans.
Le premier vice-ministre des communications a également évoqué d'autres aspects de l'agressivité des États-Unis contre son pays, en particulier les actions de déstabilisation par l'utilisation des TIC et le blocage de sites web et de comptes de médias sociaux.
Lors de notre participation à cette édition 2023 du Forum annuel de suivi du SMSI, nous avons partagé les réalisations et les progrès de l'île en matière de transformation numérique, malgré les défis auxquels nous sommes confrontés, en particulier le blocus économique, commercial et financier, a-t-il déclaré à Prensa Latina.
À cet égard, il a mentionné le développement de l'infrastructure des télécommunications, avec une couverture d'accès à Internet proche de 70 % de la population, les mesures prises en termes d'e-gouvernement et de commerce électronique et la création de nos propres plateformes pour faciliter les procédures, soutenir l'économie et améliorer la vie quotidienne des êtres humains.
Nous continuons à promouvoir la transformation numérique, en tirant parti des capacités scientifiques et techniques du capital humain créé par la révolution et en travaillant sur ce processus dans le cadre de la cybersécurité.
