La Havane, 21 mars (RHC) A l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale, Cuba poursuit aujourd'hui la lutte contre les préjugés et les pratiques discriminatoires hérités du passé et pour l'établissement d'une culture antiraciste.

Cela a été confirmé la veille lors d'un débat organisé à cette occasion à la Maison de l’Alba Culturelle de La Havane, animé par Rolando Rensoli, vice-président de la Commission Aponte.

Cette commission, qui se consacre à la lutte contre le racisme et à la promotion de l'héritage culturel africain dans la nation antillaise, a des bureaux dans toutes les provinces du pays.

Elle est nommée en l'honneur de José Antonio Aponte, un leader noir indépendantiste et anti-esclavagiste qui a mené la première conspiration nationale enregistrée dans l'histoire de Cuba contre la domination coloniale espagnole.

Après avoir pris les armes le 15 mars 1812 dans les environs de La Havane, Aponte a été emprisonné quelques jours plus tard et, le 9 avril, il a été pendu sans procès, avec les Noirs libres qui l'accompagnaient.

Selon le profil Facebook Casa Alba Habana, une citation du président cubain Miguel Díaz Canel résume le débat qui a précédé la Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale : "La révolution cubaine ne croit qu'en une seule race : la race humaine. Et elle luttera contre les préjugés et les pratiques discriminatoires héritées.

Elle luttera contre les préjugés et les pratiques discriminatoires héritées.

En novembre 2019, le gouvernement cubain a approuvé le Programme national contre le racisme et la discrimination raciale, qui reflète sa volonté politique et son engagement à construire une société de plus en plus juste et inclusive.

Ce plan est mis en œuvre par une commission gouvernementale dirigée par le président Díaz-Canel, et implique 18 agences de l'administration centrale de l'État et un nombre égal d'organisations de la société civile.

Le travail sur cette question se concentre actuellement sur les écoles, car il s'agit de l'un des principaux scénarios où l'éducation devrait se concentrer sur l'enracinement d'une culture antiraciste (Source:PL).