CubaMinrex
La Havane, 27 mars (RHC) Le ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodriguez a réitéré aujourd'hui la volonté de son pays de contribuer à la lutte contre l'inflation en Amérique latine et dans les Caraïbes, a annoncé le ministère des Affaires étrangères de la nation insulaire des Caraïbes.
Selon la source, s'exprimant lors de la réunion ministérielle précédant le Sommet anti-inflation convoqué par le président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, pour le 25 avril, Rodríguez a souligné la pertinence d'entreprendre des initiatives pratiques, en travaillant sur les chaînes logistiques, le transport aérien et maritime et les services.
Il a également commenté les effets de la crise multidimensionnelle sur le développement des pays de la région et, en particulier pour Cuba, les effets négatifs du blocus américain, qui s'est intensifié ces dernières années pour atteindre des niveaux sans précédent.
Le chef de la diplomatie cubaine a souligné qu'il était important qu'à partir de ce premier pas, des propositions et des actions plus complètes et inclusives se diffusent dans la sphère régionale, notamment en les étendant à la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes (CELAC).
Il a également réitéré la volonté de son pays de contribuer à l'engagement en faveur de l'unité et de la complémentarité dont les peuples d'Amérique latine et des Caraïbes ont besoin sans délai.
Lors de son intervention, le ministre des Affaires étrangères Rodríguez a fait l'éloge de la proposition du Mexique, qui vise à aborder conjointement, de manière efficace et complémentaire, certains des problèmes économiques des pays de la zone.
Le 2 mars, le président cubain, Miguel Díaz-Canel, a répondu positivement à l'appel de son homologue mexicain pour une réunion des dirigeants de son pays, de Cuba, du Brésil, de la Colombie et de l'Argentine à cette fin.
A votre service, cher @lopezobrador. Nous devons coordonner nos efforts. Nous le devons à nos peuples et à notre histoire. Notre Amérique compte sur #Cuba, a écrit M. Díaz-Canel sur Twitter. (Source Prensa Latina)
