Photo tirée de Cubadebate
La Havane, 4 avril (RHC) La volonté politique du gouvernement cubain d'éradiquer le racisme a été reconnue mardi lors d'une rencontre à La Havane avec des jeunes américains du mouvement antiraciste 'Alianza Negra por La Paz' (Alliance Noire pour la Paix).
Des représentants de l'Association cubaine des Nations unies (ACNU) ont présenté aux visiteurs certains aspects du programme national de lutte contre le racisme et la discrimination raciale.
Le coordinateur de cette initiative, Rolando Rensoli (photo), a expliqué les contributions du leader historique de la révolution cubaine, Fidel Castro Ruz (1926-2016), et de la révolution à cet égard.
Rolando Rensoli. Photo : ACN
Il a détaillé l'existence de neuf sous-programmes pour une attention globale aux questions raciales dans le pays, impliquant 15 ministères, 18 organisations et des dizaines de projets de la société civile cubaine ou de réseaux de soutien au niveau national.
"Bien que des pratiques discriminatoires soient perçues dans la nation, des progrès indéniables ont été accomplis dans la lutte contre ce fléau", a déclaré Heriberto Feraudis, membre de la commission José Antonio Aponte de l'Uneac, l'Union des écrivains et des artistes de Cuba.
Le mouvement "Alliance noire pour la paix" cherche à rassembler les positions contre la militarisation des pays des Amériques, la lutte contre le racisme et l'agenda de guerre permanente des États-Unis au niveau mondial, entre autres.
"Atteindre la paix au niveau planétaire est un autre des objectifs du groupe de jeunes nordistes, ce qui nécessite l'éradication des activités fascistes et colonisatrices de l'impérialisme", a déclaré Érica Caines, membre du mouvement.
À cette occasion, l'Association cubaine des Nations unies (ACNU) a publié une déclaration rejetant l'inclusion injuste de Cuba sur la liste américaine des pays soutenant le terrorisme, qui renforce le blocus économique, commercial et financier à l'encontre du pays caribéen.
La présidente du HCR, Norma Goicochea (sur la photo), a exhorté la société civile internationale et américaine à dénoncer cette décision unilatérale et arbitraire qui viole les objectifs et les principes consacrés par la Charte des Nations Unies (Source : Prensa Latina).
