La Havane, 16 avril (RHC) Des organisations panaméennes solidaires de Cuba ont pris part ce dimanche à une marche jusqu’au sommet de la colline d'Ancón, dans la capitale du Panama, pour réclamer une fois de plus la fin du blocus américain contre la nation caribéenne.

Des chants et des slogans contre cette politique hostile ont marqué le parcours et le meeting de clôture, sous la présidence de l'ambassadeur cubain Victor Cairo, au pied de la colline sur laquelle ondoie le drapeau panaméen.

Le consul de la mission diplomatique, Mahivyn Rodríguez, a rappelé que depuis ce lieu, autrefois injustement usurpé au peuple panaméen par la présence des troupes américaines, mais panaméen aujourd'hui , une voix s'est élevée contre le siège génocidaire imposé par Washington à son pays depuis plus de six décennies.

Le fonctionnaire a également souligné l'initiative d'un jour particulièrement important pour l'île : le 16 avril, date à laquelle, il y a 62 ans, le leader de la révolution cubaine Fidel Castro Ruz (1926-2016) a proclamé son caractère socialiste, en prélude à l'invasion américaine de Playa Girón, qui a succombé en moins de 72 heures.

"La victoire du 19 avril a mis un frein à l'escalade et aux ambitions impériales en Amérique latine, et nos peuples sont incontestablement plus libres", a-t-il souligné.

Photo Prensa Latina

Rodríguez a fait remarquer que c'est ce qu'ils ne pardonnent pas à Cuba, qui sait résister, toujours accompagnée par les peuples du monde, comme elle le démontre souvent au Panama.

À son tour, la jeune avocate Lilian Ruiz, de la Coordination nationale de solidarité avec Cuba dans la nation insulaire, a déclaré que, comme son pays l'a obtenu grâce aux accords Torrijos-Carter, signés en 1977, les Cubains ont tout à fait le droit de disposer du territoire illégalement occupé par Washington dans la province orientale de Guantánamo, où se trouve une base militaire.

Des membres de la mission d'État, de l'Association José Martí des Cubains résidant au Panama, de la Fédération Authentique des Travailleurs, du Parti Populaire et du Syndicat des Travailleurs de l'Éducation Nationale, entre autres, ont également participé à la marche (Source : Prensa Latina).