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La Havane, 18 avril (RHC) À San Salvador, David Hernández, docteur en philosophie et maître en sciences politiques, soutient que les mécanismes de pression des États-Unis contre le gouvernement du président salvadorien Nayib Bukele présentent une ressemblance frappante avec les représailles contre Cuba, entre autres nations.

Dans un commentaire publié dans le journal El Salvador "Le prix de l'indépendance et de la dignité (II)", l'expert fait référence à la menace internationale de Washington contre les pays, les dirigeants et les mouvements politiques qui osent penser avec leurs propres critères et remettre en question leurs arguments.

"Comme l'a expliqué Leo Grande, professeur à l'université américaine, au New York Times : "Cuba a été ajoutée pour la première fois à la liste des sponsors du terrorisme international en 1982 par le président Ronald Reagan pour punir La Havane de son soutien aux mouvements révolutionnaires d'Amérique centrale", selon le journal.

L'écrivain salvadorien a affirmé qu'un pays travailleur qui lutte pour sa survie en ces temps difficiles d’après-pandémie, au milieu des pénuries de biens, d'accessoires et de carburant provoquées par la conflagration mondiale en Europe de l'Est, n'a aucune raison de continuer à figurer sur la fameuse liste des pays qui soutiennent le terrorisme.

"Assez de ce blocus impérialiste criminel", a fait remarquer Hernández dans la deuxième d'une série d'œuvres qui abordent la réalité à laquelle Cuba est confrontée aujourd'hui. (Source : Prensa Latina)