La Havane, 10 mai (RHC) L'appui des médecins cubains au système sanitaire de la Calabre a été souligné mercredi lors d'une conférence à l'Université de Rome La Sapienza, comme un exemple d'un nouveau modèle de solidarité et de relations internationales.
L'ambassadrice de Cuba en Italie, Mirta Granda, le docteur Luis Enrique Pérez, chef de la mission médicale cubaine en Italie, et le professeur Luciano Vasapollo, doyen de la faculté d'économie de l'université, ont tous reconnu l'importance de cette collaboration.
Le professeur Pérez a détaillé les résultats positifs obtenus par les médecins calabrais, qui couvrent neuf spécialités, ont une grande expérience professionnelle et ont, pour la plupart, participé à des brigades qui ont apporté une aide sanitaire dans divers pays du monde.
Il a expliqué les caractéristiques de cette initiative, promue par le président de la région sud de la Calabre, Roberto Occhiuto, dans le cadre de laquelle 51 spécialistes cubains de la santé travaillent déjà dans les hôpitaux locaux : 38 hommes et 13 femmes, et il a précisé qu'il est prévu d'atteindre 500 personnes dans les prochains mois.
Photo : File/RHC
Pour sa part, M. Vasapollo, qui préside également la section italienne du Réseau des intellectuels pour la défense de l'humanité, a souligné la grande valeur accordée à ce geste par le peuple italien, qui est reconnaissant de l'altruisme des "médecins cubains, qui ont généreusement quitté leur famille pour aider la nôtre".
Il a souligné que cette manifestation de solidarité et d'humanisme contraste avec les mesures criminelles imposées par les États-Unis à l'encontre de l'île, "qui représentent des taches sur la conscience de l'Occident", comme le blocus économique, commercial et financier, qui affecte gravement le peuple cubain.
Le professeur italien a ajouté que "c'est une honte que l'on ait tenté de calomnier la présence de ces médecins, en essayant de nier la validité de l'aide de ces spécialistes, qui sont arrivés en Calabre conformément au principe énoncé par le leader historique de la Révolution cubaine, Fidel Castro, de Médecins et non de bombes". (Source : Prensa Latina)
