La Havane, 9 juin (RHC) Le président colombien Gustavo Petro a qualifié d'acte de profonde injustice qui doit être modifié, l'inclusion de Cuba dans la liste des pays soutenant le terrorisme que les États-Unis s’obstinent à maintenir.

Dans son discours lors de la cérémonie de clôture du troisième cycle des dialogues de paix qui se tient depuis le 2 mai dans cette capitale, Petro a déclaré que l'île antillaise "a reçu un coup de poignard dans le dos" par un président colombien qui a favorisé l'inclusion de l'île sur la liste, île qui n’a fait d’autre que de promouvoir la paix dans la nation sud-américaine.

Le dirigeant colombien a révélé qu'il avait maintenu cette position de rejet de la mesure coercitive des Etats-Unis, devant le locataire de la Maison Blanche, Joe Biden, lors d'une récente rencontre.

La paix a apporté la vie, le changement des institutions et l'innovation à la société colombienne ; en revanche, l'opposition à la paix apporte le pire pour le pays", a soutenu le ched d’état, qui a remercié Cuba et son chef d'État, Miguel Díaz-Canel, présent à l'événement aux côtés des représentants des pays garants du processus.

Les négociateurs du gouvernement colombien et de l'Armée de libération nationale (ELN) ont convenu à Cuba d'un cessez-le-feu bilatéral au cours du troisième cycle des dialogues de paix qui s'achève aujourd'hui en présence du président cubain, Miguel Díaz-Canel, et de son homologue colombien, Gustavo Petro.(Source Prensa Latina)