La Havane, 14 juin (RHC) L'Association Cubaine des Nations Unies (ACNU) - organisation qui regroupe des représentants de la société civile - a condamné mercredi le terrorisme dans toutes ses manifestations, ainsi que son impact sur la population.
Lors de la deuxième édition de l'atelier "Pour la souveraineté de Cuba et contre le terrorisme", qui s'est tenu à l'Université de La Havane et a été organisé par le HCR, la présidente de l'organisation, Norma Goicochea, a souligné que ce fléau constitue l'une des menaces les plus graves pour la sécurité nationale.
Elle a expliqué que le panel, en plus de débattre des effets du terrorisme dans la nation caribéenne, est dédié à Ricardo Alarcón de Quesada (1937-2022), l'un des ministres des affaires étrangères les plus renommés de l'île et un fervent dénonciateur de ce fléau.
Le vice-ministre cubain des affaires étrangères, Carlos Fernández de Cossío, a souligné comment Alarcón a dénoncé la façon dont le terrorisme d'État a poursuivi la révolution cubaine depuis son triomphe en 1959, financé et organisé depuis les États-Unis.
"C'est le gouvernement des États-Unis qui s'est chargé d'engager des mercenaires pour commettre des actes terroristes contre Cuba et d'autres pays de l'hémisphère", a souligné le vice-ministre des affaires étrangères.
Il a rappelé qu'Alarcón avait déclaré que la principale source du terrorisme se trouvait en Virginie, au siège de la Central Intelligence Agency (CIA) des États-Unis, et que parmi les causes de ce phénomène figuraient la volonté des puissances économiques de protéger leurs intérêts, ainsi que l'objectif de supprimer les droits des peuples.
M. Fernández de Cossío a rappelé que son pays a un bilan propre et reconnu contre ce fléau, mais qu'il a aussi une longue histoire d'actes de ce type contre lui, qui ont coûté des milliers de vies.
"Malgré cela, les États-Unis ont le cynisme d'inclure la nation caribéenne dans la liste arbitraire des États soutenant le terrorisme, ce qui porte un préjudice énorme à son développement économique", a-t-il déclaré.
Image d'illustration tirée de Archivo/RHC
Pour sa part, le professeur et ambassadeur cubain Abelardo Moreno a évoqué le traitement du terrorisme au sein du Conseil de sécurité des Nations unies et la manière dont il est manipulé en fonction des intérêts des États-Unis.
José Luis Méndez, membre de la Société cubaine de droit international, a également pris la parole au cours de ce débat. Il a évoqué plus d'une douzaine de projets d'assassinat à l'étranger du leader historique de la révolution, Fidel Castro (1926-2016).
Il a souligné que l'objectif de toutes les actions terroristes contre l'île est de terroriser le peuple et de causer des dommages économiques, biologiques et humains.
Les effets du terrorisme médiatique et de la guerre de haine contre Cuba ont également été abordés lors de cette deuxième réunion.
D'anciens agents des organes de sécurité de l'État, directement impliqués dans la lutte contre le terrorisme contre la plus grande île des Antilles, étaient également présents (Source : Prensa Latina).
