La Havane, 4 juillet (RHC) Les députées cubaines ont débattu ce mardi de l'état d'avancement du Programme national pour la promotion de la femme lors du premier atelier parlementaire pour l'égalité des sexes qui s'est tenu à La Havane, avec la participation des autorités de l'ONU.

La présidente de la Commission de la jeunesse, de l'enfance et de l'égalité des droits des femmes de l'Assemblée nationale du pouvoir populaire de Cuba, Arelys Santana, a souligné que la réunion s'inscrivait dans le cadre des objectifs gouvernementaux visant à progresser vers la réalisation d'une culture de l'égalité.

Elle a souligné que "l'amélioration du pouvoir populaire conçoit la nécessité d'un fonctionnement harmonieux du système d'organes qui le composent et le rôle des femmes est de plus en plus significatif".

Le coordinateur résident du Système des Nations Unies sur l'île, Francisco Pichón, a commenté que l'égalité des sexes est une cause de tous les jours, "une question transversale dans laquelle nous accompagnons le pays de manière systématique et multidimensionnelle".

"Notre priorité est de soutenir l'autonomisation économique des femmes, leur accès à l'emploi, à la prise de décision, au leadership dans les coopératives, à l'entreprenariat et à d'autres initiatives promues par les agences et les programmes du système", a-t-il ajouté.

Elle a remercié la Fédération des femmes cubaines pour le contact permanent qu'elle entretient avec les agences, fonds et programmes des Nations Unies sur l'île et a souligné qu'ils ont pu avancer conjointement sur plusieurs priorités en matière de genre grâce à la transparence, à la confiance et à l'esprit fraternel de l'organisation féminine.

Au cours de l'atelier, les experts ont donné un aperçu de l'état d'avancement du programme national de promotion de la femme (PAM) dans la nation caribéenne, des progrès réalisés dans la mise en œuvre de la stratégie globale de prévention et de prise en compte de la violence à l'égard des femmes, et ont partagé des statistiques sur les grossesses d'adolescentes à Cuba.

Mayda Álvarez, chercheuse principale au Centre d'études sur les femmes, a expliqué que la PAM est l'un des principaux mécanismes de garantie des droits et des progrès des femmes dans la nation caribéenne.

Elle a expliqué qu'il permet également la mise en œuvre d'actions visant à atteindre une plus grande intégralité et une plus grande efficacité dans la prévention des manifestations de discrimination.

D'autre part, Clotilde Proveyer, professeure au département de sociologie de l'université de La Havane, a insisté sur la nécessité d'accroître la visibilité et la compréhension de la violence à l'égard des femmes en tant que problème affectant les droits de l'homme.

Clotilde Proveyer a appelé au développement d'une culture juridique sur cette question et à une amélioration continue de la législation.

Source Prensa Latina