La Havane, 19 juillet (RHC) Des spécialistes du Ministère de l'Agriculture de Cuba (Minag) ont signalé mercredi que la production agricole du pays devrait augmenter ses résultats dans la deuxième moitié de 2023, malgré des résultats insuffisants jusqu’à présent.

Lors d'un débat à la Commission agroalimentaire de l'Assemblée nationale du pouvoir populaire (Parlement), les directeurs des groupes de l'Organisation supérieure de gestion des entreprises du Minag ont expliqué qu'en dépit de la situation complexe, une augmentation de la production porcine, avicole, forestière et animale est attendue.

Ils ont précisé que même si la demande nationale sera plus couverte, tous les besoins de la population ne seront pas satisfaits.

À cet égard, le vice-président cubain Salvador Valdés Mesa a appelé à tirer parti des possibilités offertes par l'activité entrepreneuriale dans l'agriculture et les gouvernements territoriaux, en particulier les nouvelles capacités accordées aux conseils municipaux.

Il a rappelé que l'île avait adopté 63 mesures pour stimuler la production agricole, mais qu'il était encore nécessaire de procéder à une transformation structurelle et de redimensionner ce qui avait été mis en place.

Il a appelé à la poursuite de l'utilisation de l'agrologie, à l'utilisation de systèmes de culture, au partage des expériences des entités qui ont obtenu des résultats et à l'amélioration de la gestion des entreprises.

De son côté, le ministre de l'agriculture, Ydael Pérez, a indiqué que l'organisation qu'il dirige est en train d'améliorer ses activités.

Il a souligné l'importance de l'utilisation de la science et de l'innovation, de la formation des cadres, de la formation des jeunes et de l'organisation des pôles de production.

Pérez a "appelé à la souveraineté en maintenant les programmes d'alimentation des citadins", tout en encourageant la poursuite du travail avec les investissements étrangers.

Lors de la réunion, on a appris que jusqu'en mai, la production avait été réalisée sur la base d'une agriculture extensive, avec des limitations en matière d'engrais, de pesticides, de combustibles, d'aliments pour animaux et d'autres intrants de base, en plus de problèmes d'organisation et de gestion (Source : Prensa Latina).