La Havane, 26 juillet (RHC) L'écrivain dominicain Ramón Antonio Negro a écrit mercredi que 70 ans après l'attaque de la caserne Moncada à Cuba, "élever la voix contre le blocus américain de ce pays est une démonstration de sensibilité".

Sous le titre "À l'occasion du 70e anniversaire de la Moncada, du côté de Cuba et contre le blocus", M. Negro a publié sur le site numérique Noticias SIN (Servicios Informativos Nacionales) que le blocus américain est un génocide, "parce qu'il provoque la mort de nombreuses personnes pour des raisons politiques".

Il a déclaré que les Latino-Américains et les Caribéens, épris de liberté, d'indépendance et d'autodétermination des peuples, "s'identifient à la lutte menée par les Cubains, dignes continuateurs des idéaux libérateurs de José Martí, Antonio Maceo, Máximo Gómez et Fidel Castro".

Il a déclaré qu'en Amérique latine et dans les Caraïbes, et en particulier à Cuba, le 26 juillet est un signe de rébellion contre l'oppression, de désobéissance au despotisme et de résistance à la tyrannie.

Le journaliste a souligné que l'action du 26 juillet 1953 était le fruit de la pensée de Fidel Castro, qu'il a défini comme "un leader d'une grande intelligence et d'une large attitude pour créer ; d'une étincelle et d'un grand génie pour organiser et diriger".

Negro a partagé avec les lecteurs des fragments de la description faite dans ce scénario par le leader historique de la révolution de la situation à Cuba : "... Six cent mille Cubains aptes au travail n'avaient pas d'emploi ; trois millions de personnes sur une population totale d'un peu plus de six millions n'avaient pas d'électricité...". (Source : Prensa Latina)