La Havane, 15 août (RHC) L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a annoncé aujourd'hui dans un communiqué qu'elle collabore avec Cuba pour renforcer les systèmes alimentaires locaux.
Dans le cadre du renforcement des capacités de gestion et de gouvernance des systèmes alimentaires locaux, l'Organisation soutient 13 municipalités cubaines pour l'acquisition de 44 motos simples et de motos avec side-car.
Ce travail est réalisé en collaboration avec le ministère cubain de l'agriculture (Minag) et facilite la mobilité des producteurs et des techniciens agricoles et forestiers de trois projets en cours de mise en œuvre.
L'acquisition des motos est complétée par l'achat d'autres intrants tels que des tricycles et des vélos électriques, des camionnettes Toyota Hilux, un minibus Toyota Hiace, entre autres moyens de transport.
Ces achats visent à promouvoir trois objectifs principaux : l'augmentation de la résilience climatique dans les écosystèmes agricoles de Cuba, l'introduction des résultats de la science, de la technologie et de l'innovation dans la production agricole, et le soutien à la mise en œuvre des politiques de sécurité alimentaire.
Les municipalités bénéficiaires sont Santa Clara, Remedios, Placetas, Quemado de Güines, Corralillo et Santo Domingo (Villa Clara), Los Arabos (Matanzas), Sancti Spíritus, Taguasco et Yaguajay (Sancti Spíritus) et Jobabo, Colombia et Amancio (Las Tunas).
Il s'agit de projets tels que la résilience climatique des écosystèmes agricoles à Cuba, mis en œuvre avec un financement du Fonds vert pour le climat, et l'accroissement de la sécurité alimentaire durable à Cuba, financé par l'Union européenne (UE), des initiatives du Minag avec l'assistance technique de la FAO.
Avec plus de 57 millions de dollars provenant du Fonds vert pour le climat, du Fonds pour l'environnement mondial et de l'UE, la FAO travaille à Cuba pour une meilleure gestion de l'environnement et une plus grande résilience climatique avec la restauration productive durable de 35 000 hectares de terres et l'impact sur les politiques publiques pour les systèmes alimentaires, conclut le message (Source:PL).
