La Havane, 25 septembre (RHC) Quelques heures après l'attaque terroriste perpétrée avec des cocktails Molotov contre l'ambassade de Cuba à Washington, des centaines de messages de répudiation du monde entier ont été publiés dans la presse et sur les réseaux sociaux.

Des organisations politiques et sociales, des associations de solidarité et des personnalités rejettent toute manifestation de terrorisme et expriment leur solidarité avec Cuba et sa révolution.

Elles appellent également le gouvernement nord-américain à enquêter sur les faits et à appliquer les lois à l'encontre des personnes impliquées dans cet acte de violence.

La Chaire Fidel Castro en Colombie a publié un communiqué déclarant : "Une fois de plus, cette ambassade a été victime de la haine et de la frustration de groupes anti-cubains encouragés par l'extrême droite de Miami, agissant sous le parrainage du gouvernement des Etats-Unis".

Le texte rappelle que Cuba a été victime du terrorisme des États-Unis et, entre autres, de plus de 582 agressions contre ses représentations à l'étranger, au cours desquelles plus de 300 engins explosifs et incendiaires et des centaines d'armes à feu de différents calibres ont été utilisés.

Il rappelle qu'en 2020, un terroriste a tiré 32 projectiles sur l'ambassade cubaine à Washington alors que 10 fonctionnaires travaillaient à l'intérieur.

"Ces actions sont restées impunies par les autorités des États-Unis", a averti la Chaire Fidel Castro, qui a exigé qu'elles fassent l'objet d'une enquête et qu'elles soient traduites en justice.

De son côté, l'Association culturelle "Antonio Maceo" des Cubains résidant au Costa Rica a formulé la même demande dans un communiqué.

"Nous demandons que les responsables d'un tel acte si répudié soient révélés et que les mesures correspondantes soient prises", a exigé le groupe.

Il dénonce devant l'opinion publique mondiale l'acte terroriste qui n'a causé que des dégâts matériels mais a mis en danger la vie des fonctionnaires cubains qui y travaillent.

Dans sa lettre, l'association culturelle condamne le fait qu'"au moment où le monde traverse une crise humanitaire désastreuse, certains continuent d'alimenter la haine et le génocide contre notre patrie".

De son côté, l'Union des Cubains résidant en Argentine (URCA) a réitéré lundi son soutien à son pays et condamné l'attentat terroriste perpétré contre le siège diplomatique.

En outre, elle soutient la dénonciation de l'acte faite par le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez.

Depuis la nation du Sud, et après avoir appris ce qui s'est passé dans la nuit de dimanche à lundi, la Central de Travailleurs d'Argentine (Autónoma) exprime sa répudiation et exige la fin du harcèlement contre le gouvernement et le peuple cubains.

"Nous resterons toujours aux côtés de la révolution. Non au terrorisme", déclare l'organisation, qui exige que les États-Unis retirent l'île de la liste unilatérale des commanditaires présumés de tels actes.

Le compte du ministère cubain des affaires étrangères sur le réseau social X (anciennement Twitter) continue de recevoir des messages condamnant les derniers événements contre la nation antillaise.

Le Comité de coordination de la solidarité latino-américaine en Belgique, le Comité de coordination guatémaltèque de la solidarité avec Cuba et le Groupe de solidarité Liberia-Cuba se sont prononcés en faveur de notre pays et contre le terrorisme.

Par ailleurs, les Cubains vivant en Allemagne, l'Asociación José Martí de Cubains Résidents à Panamá et l'Association Syrienne des Diplômés à Cuba, expriment leur plus vive condamnation de l'action lâche contre notre ambassade à Washington.

Le ministère cubain des Affaires étrangères reçoit également les sentiments du Parti communiste du Mexique pour l'attaque terroriste contre la mission diplomatique cubaine aux États-Unis.

 (Sources : Prensa Latina et @CubaMINREX).