Boston, 15 oct (RHC) La question est simple, laissez Cuba vivre, a déclaré dimanche le professeur Tony Vandermeer, appelant le gouvernement des États-Unis à cesser sa politique d'asphyxie contre notre pays.

L'universitaire, membre du département d'études africaines de l'Université du Massachusetts à Boston, s'exprimait lors de la réunion annuelle du Réseau National de Solidarité avec Cuba, dont le siège se trouve dans cette institution d'enseignement supérieur.

L'événement, qui s'est déroulé dans cet établissement d'enseignement supérieur de la capitale du Massachusetts, a rassemblé des représentants de plus de 70 organisations qui composent le réseau, dont 13 ont été ajoutées ce week-end.

Dans des déclarations antérieures à Prensa Latina, le professeur Vandermeer a dénoncé les difficultés que connaît Cuba en raison de la poursuite du blocus américain et du "maintien de Cuba sur la liste des pays terroristes".

C'est pourquoi je pense", a-t-il déclaré, "que les participants à cette conférence, en particulier, doivent chercher de nouveaux moyens d'atteindre un plus grand nombre de personnes afin de faire pression sur les élus et de les tenir pour responsables de la négation des droits fondamentaux du peuple cubain".

Il a ajouté que le siège unilatéral des États-Unis empêchait le peuple cubain d'avoir accès aux médicaments et à d'importantes fournitures de santé et interdisait également le commerce avec d'autres pays.

M. Vandermeer a ajouté que le renforcement du blocus est également la raison pour laquelle certains Cubains ont décidé d'émigrer. "Beaucoup pensent qu'il y a de l'herbe verte de l'autre côté, mais ce n'est pas le cas", a-t-il souligné.

Il a également souligné que ce que Cuba a fait en termes de soins médicaux gratuits et d'éducation, et en traitant chacun comme un être humain, mérite d'être connu du monde entier.

M. Vandermeer était le modérateur du Forum panafricain qui a eu lieu le 13 octobre, premier jour de la révision annuelle du CNO, une réunion au cours de laquelle, jusqu'à dimanche, les délégués ont démontré ce qui unit Cuba dans son ensemble, malgré sa diversité. (Source : Prensa Latina).