Photos : Prensa Latina.

Managua, 28 octobre (RHC) Des membres de la mission d'état, des résidents cubains, des Nicaraguayens et des députés sandinistes ont rendu hommage ce samedi au commandant de la guérilla Camilo Cienfuegos, 64 ans après sa disparition physique.

Lors d'un événement politico-culturel à bord d'un bateau sur le lac Managua (Xolotlan), les qualités révolutionnaires du légendaire combattant ont été rappelées, tandis que des fleurs ont été jetées dans l'eau en guise d'hommage traditionnel à sa mémoire.

La jeune Cubaine Camila Martínez a raconté la vie de Camilo avant et après le triomphe de la révolution (1959) et a souligné l'engagement de la jeunesse dans les luttes d'aujourd'hui.

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"Camilo Cienfuegos a vécu à peine 301 jours après le 1er janvier 1959, mais sa passion révolutionnaire était si grande qu'au cours de ces 64 années, il a été l'inspiration et la force du travail de la révolution", a-t-elle déclaré.

Il a rappelé que les plus grands efforts de celui qui était aussi connu comme le Seigneur de l'Avant-garde visaient à renforcer l'unité de toutes les forces révolutionnaires, en particulier parmi les membres de l'Armée Rebelle et le peuple, afin d'assurer la victoire.

Pour sa part, le chargé d'affaires de l'ambassade de Cuba au Nicaragua, Orlando García, a également rappelé des passages de la vie et de l'œuvre du guérillero caribéen et a remercié les personnes présentes pour leur participation à l'hommage.

Au cours de la cérémonie, durant laquelle des artistes nicaraguayens ont interprété des chansons célèbres du troubadour cubain Silvio Rodríguez, l'étudiant Alejandro Peña a reçu de sa famille l'écharpe rouge qui l'accrédite en tant que pionnier de José Martí.

Le chef du banc sandiniste à l'Assemblée nationale (Parlement), Edwin Castro, et le président exécutif de l'entreprise portuaire nationale, Virgilio Silva, entre autres invités, étaient présents à la cérémonie.

Tous les 28 octobre, on se souvient du Héros de Yaguajay, dont la sympathie personnelle, le caractère jovial, la loyauté et le courage, ainsi que sa capacité à se lier avec les masses, l'ont rendu cher au peuple. (Source : Prensa Latina).