La Havane, 14 novembre (RHC) Cuba et les États-Unis ont tenu aujourd'hui à La Havane des conversations sur la migration afin d'analyser le respect des accords bilatéraux dans ce domaine.

Le vice-ministre cubain des Affaires étrangères, Carlos Fernández de Cossío, a déclaré lors d'une conférence de presse que son pays a réitéré lors de la réunion sa volonté de remplir et de respecter, comme il l'a fait jusqu'à présent, les engagements établis dans le but de garantir une migration régulière, sûre et ordonnée.

La délégation de la nation caribéenne, dirigée par Fernández de Cossío, a également réitéré sa préoccupation quant aux mesures d'encouragement de l'immigration irrégulière maintenues par le gouvernement américain.

Le diplomate a expliqué que l'île mettait l'accent sur l'impact négatif du blocus économique américain sur les conditions de vie de la population cubaine.

Il a également condamné les limitations financières imposées par l'inclusion arbitraire de Cuba dans la liste des États qui soutiennent prétendument le terrorisme.

Ils ont également dénoncé la loi Helms Burton comme une incitation à la migration irrégulière, ainsi que l'asile politique accordé par le gouvernement américain aux pirates de l'air cubains, qui met en danger la sécurité aérienne des deux pays.

La nation antillaise a également réitéré la nécessité de rétablir le traitement des visas de non-immigrant à l'ambassade des États-Unis à La Havane.

Elle a également souligné l'importance du respect des accords bilatéraux en matière de migration dans leur intégralité et non de manière sélective.

Il a réaffirmé la volonté de Cuba de poursuivre les cycles de négociations sur les questions migratoires.

La délégation américaine était dirigée par Daniel Erikson, secrétaire adjoint à la défense pour les affaires de l'hémisphère occidental.

C'est la quatrième fois depuis l'entrée en fonction du président Joe Biden que les deux pays se rencontrent pour discuter des questions migratoires.

En avril dernier, les deux pays s'étaient entretenus à ce sujet à Washington DC. (Source Prensa Latina)