La Havane, 12 janvier (RHC) La culture cubaine est actuellement admirée par des millions de personnes dans le monde, bien que certains tentent de la ternir par des attaques venant de l'étranger, actions condamnées par le ministre du secteur, Alpidio Alonso.

Dans une interview exclusive avec Prensa Latina, Alpidio Alonso a considéré que la culture a un rôle central indiscutable dans la résistance du pays, tout en soulignant le rôle de l'Union des écrivains et artistes de Cuba (Uneac), qui a tenu son Conseil national la veille au Palais des congrès de La Havane.

À l'issue de la séance plénière, qu'il a présidée aux côtés de hauts responsables de l'État, le ministre a déclaré : "Il est très beau de voir comment l'organisation reste vivante et ferme dans ses principes, face aux attaques que subissent actuellement notre pays, la révolution et, en particulier, la culture".

De même, "les terribles pressions auxquelles sont soumis nos artistes, les efforts déployés par l'ennemi et toutes les ressources qu'il consacre à essayer de fragmenter l'unité entre les institutions et les créateurs, pour tenter de les utiliser contre la Révolution", a-t-il ajouté.

Selon lui, l'institution est claire sur le sens de son existence, et a un travail de collaboration, de soutien et de protagonisme dans la vie culturelle de la nation.

Il a également assuré que l'Uneac est une grande garantie pour la Révolution de réunir les intellectuels autour de la politique culturelle et du projet révolutionnaire.

C'est une grande force que possède notre culture, les ennemis le savent, et c'est pourquoi ils essaient de l'affaiblir et de l'utiliser contre la révolution.

De l'avis d'Alpidio Alonso, ils veulent créer un complexe de culpabilité chez les artistes cubains, en arguant qu'ils défendent un projet qui a échoué et qu'ils ne se joignent pas à la critique des institutions.

Ils ne sont pas conscients du très haut niveau d'engagement et de conscience de nos artistes. L'Uneac est un facteur très important dans la construction d'un consensus et le renforcement de l'unité nationale, a-t-il déclaré.

Le ministre a qualifié de très réconfortante la façon dont l'organisation s'est projetée dans les commissions, en essayant d'affronter la crise et les problèmes avec des solutions, de la créativité, "sans négliger un seul des principes de la politique culturelle de la Révolution".

Il est très beau de voir comment les nouvelles générations dirigent la vie de l'organisation, très beau de voir le moment où ce président est libéré après avoir accompli un excellent travail, et où il reste un leadership forgé avec lui pour mener le travail vers le 10e Congrès, a-t-il déclaré.

Il a ajouté : "c'est très stimulant, et cela ratifie la force que la culture et la révolution ont à présent".

Source Prensa Latina