La Havane, 28 janvier (RHC) 171 ans après sa naissance, José Martí (1853-1895) continue de réclamer Cuba, comme ce fut le cas aux États-Unis, de Central Park à New York jusqu'à Miami, et dans près d'une vingtaine de villes dans le monde.
Des milliers d'images ont circulé sur les réseaux en cette journée où l'hommage au plus universel des Cubains s'est conjugué avec la demande unanime de lever le blocus que le gouvernement américain impose à l'île depuis plus de six décennies et de la retirer de la liste arbitraire des pays soutenant le terrorisme.
À New York, malgré les conditions météorologiques, les membres de la mission cubaine auprès de l'ONU se sont rendus à l'emblématique Central Park pour rendre hommage au Maestro.
Là, à côté de la statue équestre qui, depuis 1950, occupe l'espace de la zone sud du parc, qu'elle partage avec les monuments dédiés aux héros de l'indépendance latino-américaine Simón Bolívar et José de San Martín, ils ont exprimé, comme le disait Martí, que l'heure est à l'union, à l'amour, à la fondation.
À Miami, malgré la haine de certains, la caravane a traversé les rues et des fleurs blanches ont été déposées sur le buste qui perpétue sa mémoire dans un parc de Coral Gables.
Organisée par l'Alianza Martiana et le mouvement Bridges of Love, la caravane a rassemblé des dizaines d'émigrants patriotes dans la ville de Floride.
Les participants portaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Retirer Cuba de la liste des pays soutenant le terrorisme", "Cuba ne soutient pas le terrorisme" et "Cuba, c'est l'amour".
Dans le cadre de l'appel lancé par Puentes de Amor, des actions ont également été signalées dans le Minnesota et dans les villes de Santa Cruz et La Paz, en Bolivie ; dans le Manitoba, l'Ontario, Toronto et Vancouver, au Canada, ainsi qu'au Nicaragua, en Équateur, au Guatemala, en Uruguay, en République dominicaine, au Panama, au Salvador et au Venezuela, entre autres pays.
Ce type d'initiative se déroule sans interruption tous les derniers week-ends de chaque mois depuis plus de deux ans (Source : Prensa Latina).
