La Havane, 2 mars (RHC) A l'appel de l'Union des Jeunes Communistes (UJC) et d'autres organisations sociales, les Cubains participeront ce samedi à des actes massifs de solidarité avec la Palestine et pour exiger la fin du génocide israélien.

Dans la Tribune Antiimpérialiste de La Havane, théâtre de tant de batailles pour la justice, le président Miguel Día-Canel dirigera le rassemblement populaire.

Les mobilisations dans la nation caribéenne, comme dans le reste du monde, auront lieu en réponse à l'annonce de la nouvelle offensive israélienne contre la ville de Rafah, où vivent plus d'un million de Palestiniens.

Dès les premières heures, notamment dans les capitales provinciales et, dans le cas de La Havane, à la Tribune anti-impérialiste José Martí, les Cubains sont appelés à élever leur voix en faveur du peuple palestinien.

Díaz-Canel a assuré la veille que Cuba ne serait jamais indifférente à la criminalité et que, ce samedi, les Cubains marcheraient pour la paix, aux côtés des personnes qui luttent pour un monde meilleur.

Assez de brutalité, assez d'abus, assez d'impunité, a souligné le chef de l'État dans une vidéo publiée sur son compte du site de réseautage social X.

Díaz-Canel a dénoncé le fait que depuis cinq mois, l'humanité assiste avec horreur à un nouvel holocauste car la bande de Gaza, la plus grande prison à ciel ouvert du monde, se transforme en camp d'extermination sous les bombardements criminels et incessants ordonnés par Israël.

Le président a également appelé à mettre fin à l'hypocrisie des États-Unis qui opposent leur veto aux résolutions de cessez-le-feu au Conseil de sécurité des Nations Unies, alors que leur gouvernement se rend complice de la barbarie en exerçant son droit de veto sans scrupule et de manière antidémocratique.

Il a dénoncé le fait que Washington sape la paix et la stabilité au Moyen-Orient et, par extension, dans le monde entier.

Au milieu du rejet international et en complicité avec les États-Unis, Israël a tué plus de 30 000 Palestiniens après 147 jours de crimes, de bombardements, de siège et de génocide dans la bande de Gaza.