© Photo : Gentillesse du Gouvernment du Mexique

Mexico, 5 mai (RHC) Le président mexicain Andrés Manuel López Obrador a estimé que les politiciens américains se basent sur des événements passés pour maintenir le blocus contre Cuba.

"Les politiciens américains sont ancrés dans le passé (...). Ils appliquent une politique qui ne correspond pas à la nouvelle réalité", a-t-il affirmé lors de sa conférence de presse.

López Obrador a souligné que Washington utilisait cette question, en particulier celle de l'immigration, à des fins électorales.

Les législateurs américains « font du profit, parfois même de l'argent, en maintenant des positions qui, au lieu d'aider à résoudre les problèmes, les compliquent et, en plus, font souffrir les gens. Quelle est la faute du peuple cubain dans les politiques des dirigeants [américains] (...) ? Il s'agit d'une violation flagrante des droits de l'homme", a-t-il déclaré.

Zoé Robledo, chef de l'IMSS, et Miguel Díaz-Canel, président de Cuba - Sputnik Mundo, 1920, 13.05.2024

Le chef de l'État mexicain a déclaré qu'ils continueront à chercher un accord entre Cuba et les États-Unis pour mettre fin au blocus et réduire ainsi le nombre de personnes qui quittent l'île des Caraïbes.

Par la suite, le président mexicain a présenté quelques-uns des thèmes abordés lors d'une conversation téléphonique avec son homologue américain, Joe Biden, le 4 juin 2024. Il a notamment évoqué la construction de trois ponts frontaliers entre les deux pays.

Au cours de son mandat de six ans, le président mexicain s'est prononcé contre le blocus de La Havane, parce qu'il affecte l'économie de l'île et, avec elle, la migration irrégulière.

"Il y a des conflits, soit à cause de confrontations politiques, soit à cause du blocus, comme dans le cas de Cuba, qui est inhumain et viole les droits des personnes.

C'est une grande insulte au peuple cubain que d'être soumis à un blocus, que quiconque veut l'aider soit puni, qu'il ne puisse avoir de relations commerciales avec aucun pays parce que les entreprises sont sanctionnées (...). Ils le font pour des raisons politiques afin que, lorsque c'est nécessaire, dans ce cas, le peuple cubain se rebelle contre ses autorités. Ils créent une atmosphère de non-conformité par manque de l'indispensable, à des fins politiques pour saper les autorités d'un autre pays", a-t-il souligné le 18 octobre 2023.

 (Source Sputnik).