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La Havane, 11 juil (RHC) La discussion de six projets de loi et l'analyse de l'état de l'économie seront à l'ordre du jour de la prochaine session ordinaire de l'Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire (Parlement) de Cuba.

Le président de l'Assemblée, Esteban Lazo, a convoqué la troisième période ordinaire des sessions de la Xe législature, qui doit commencer mercredi prochain, mais avant cela, les 15 et 16, les commissions permanentes se réuniront.

Selon Homero Acosta, secrétaire parlementaire, lors d'une conférence de presse, les propositions de loi sur la citoyenneté, l'immigration et les étrangers, trois "documents très importants qui ont suscité de nombreuses opinions parmi la population", seront débattues.

Au cours des sessions parlementaires, a ajouté le député, seront également examinés les projets de loi sur la procédure administrative, la transparence et l'accès à l'information publique, et le système des titres honorifiques et des décorations.

Il a également expliqué que tous les délégués examineront "le projet de politique pour la loi sur l'entreprise d'État socialiste, qui devrait être présenté à l'avenir et qui était une question en suspens".

Il a ajouté que les délégués éliront également des juges laïcs à la Cour suprême du peuple, que le gouvernement de Villa Clara devra rendre des comptes et qu'un groupe de députés occupera les sièges vacants, selon le secrétaire du Conseil d'État.

En outre, a-t-il ajouté, "nous élirons les membres de la Commission nationale électorale, créée pour organiser, diriger et superviser les élections, les consultations populaires, les plébiscites et les référendums".

D'autre part, nous nous concentrerons sur les questions économiques. Dans un premier temps, le Premier ministre Manuel Marrero expliquera comment progresse la mise en œuvre des mesures visant à corriger les distorsions et à relancer l'économie.

En parallèle, il fournira des informations sur l'économie au cours des premiers mois de l'année et fera le point sur l'exécution du budget et sa liquidation pour 2023.

Acosta a souligné que les sessions de l'organe suprême du pouvoir de l'État "se dérouleront à un moment très complexe en raison de la situation du pays".

Cependant, il a ajouté que les questions qui seront traitées répondent à des problèmes nationaux, conformément aux pouvoirs et aux compétences du Parlement, et avec l'intention de trouver des solutions efficaces à ces problèmes.

Il faut dire, a-t-il souligné, que cette date n'a pas été fixée d'une session à l'autre, car l'Assemblée et les commissions permanentes ont constamment vérifié la mise en œuvre de leurs orientations et de leurs décisions.

L'agenda législatif sera intense, en raison de la quantité et de la qualité des réglementations, et de tout ce qui concerne les questions économiques, qui sont transcendantes pour la vie de la nation, a-t-il déclaré. (Source : Prensa Latina)