Washington, 12 déc (RHC) Le gouvernement des États-Unis a réitéré les mêmes arguments infondés pour maintenir la désignation de Cuba comme pays parrainant le terrorisme, selon un rapport annuel publié aujourd'hui par le Département d'État.
Cuba partage cette catégorie avec la République populaire démocratique de Corée (RPDC), l'Iran et la Syrie, des pays qui, selon les normes de Washington, apportent un « soutien répété à des actes de terrorisme international ».
Le rapport sur la lutte contre le terrorisme en 2023 rappelle que le 12 janvier 2021, le département d'État - à la fin de la première administration du républicain Donald Trump - a réintégré l'île dans la liste.
Le rapport a été publié un jour après que le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a exclu tout changement de politique à l'égard de Cuba avant le 20 janvier 2025.
La veille, M. Blinken avait déclaré qu'il « ne prévoyait pas » de changement de politique à l'égard de Cuba avant la fin du mandat du président Joe Biden, le mois prochain.
« Je ne prévois pas de changement de notre politique à l'égard de Cuba par cette administration », a déclaré le haut fonctionnaire lors de sa comparution devant une commission du Congrès.
Il a répété la même chose lorsqu'on lui a demandé si l'administration Biden analyserait le retrait éventuel de Cuba de la liste des pays soutenant le terrorisme. « Comme je l'ai dit, je ne prévois aucun changement », a souligné M. Blinken.
Cuba a été inscrite pour la première fois sur la liste des pays soutenant le terrorisme en 1982, sous le mandat de Ronald Reagan, et l'est restée jusqu'en 2015, date à laquelle le pays caribéen a été retiré de la liste par le président de l'époque, Barack Obama, qui a tenté, dans la dernière phase de son administration, de rapprocher Cuba de l'île.
Toutefois, en janvier 2021, quelques jours après avoir quitté la Maison Blanche, M. Trump a réinscrit Cuba sur la liste, une désignation que M. Biden maintient.