La Havane, 11 mars (RHC).- Les ambassadeurs des nations de l'ALBA, l'Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique en poste à Cuba, ont exprimé leur appui inconditionnel à la Révolution Bolivarienne face à l'hostilité du gouvernement étasunien.
Les diplomates de ce bloc d'intégration ont rendu public à La Havane un communiqué qui indique qu'un dialogue franc et ouvert doit l'emporter à l'heure de résoudre les contradictions dans chacun des États de la région sans aucun type d'ingérence étrangère.
Edgard Ponce, Ambassadeur de l'Équateur, a relevé :
« Président Nicolás Maduro, nous réitérons le sentiment de nos chefs d'État et de gouvernement. Depuis La Havane, l'ALBA réaffirme l'appui inconditionnel à la Révolution Bolivarienne qui n'appartient pas uniquement au Venezuela, mais aussi à tous les pays qui croient qu'un monde meilleur pour nos peuples est possible. Nous exhortons les différents groupes régionaux et les diplomates a exprimer leur appui et leur solidarité avec la paix au Venezuela et dans le monde ».
« Nous, les représentants du groupe ALBA, nous exhortons tous les Vénézueliens, tous les bolivariens, tous les hommes libres de l'Amérique Latine, a poursuivre le chemin du dialogue et de la concertation, car c'est la formule la plus efficace pour éliminer les différences politiques entre frères d'une même nation. Nous leurs rappelons que la région ne retournera plus à la nuit obscure néo-libérale qu'ont vécue nos pays. Le Venezuela n'est pas seul ».
Pour sa part, se référant aux menaces étasuniennes l'Ambassadeur du Venezuela à Cuba, Alí Rodríguez a signalé :
« L'on prétend, par ces menaces, intimider le Venezuela et nos pays. Le président Barack Obama ne doit pas oublier que l'Amérique Latine d'aujourd'hui est très différente de l'Amérique Latine qu'ils ont dominée à leur guise durant des années. Le Venezuela ne cédera pas au chantage ; il ne se soumettra à aucun diktat de l'impérialisme étasunien. Nous sommes disposés à entretenir les meilleures relations sur la base du respect mutuel, sur un pied d'égalité et pas en nous mettant à genoux face à des positions impérialistes ».
Pour sa part, le président du Nicaragua, Daniel Ortega, a condamné les politiques interventionnistes de Washington et il a envoyé un message de soutien et de solidarité avec ce pays sud-américain.
Des gouvernements, des personnalités et des organisations politiques et sociales d'autres pays latino-américains et caribéens comme l'Équateur, la Bolivie, le Paraguay, la Colombie et le Chili ont condamné les récentes menaces proférées par les États-Unis contre le Venezuela, menaces qu'ils ont qualifiées d'anachroniques et de nuisibles à la coexistence entre les gouvernements.
