La Havane, 14 août (RHC).- Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez et le Secrétaire d'État des États-Unis John Kerry ont donné une conférence de presse à l'Hôtel National de Cuba au terme de leurs conversations officielles.

Ils avaient assisté auparavant à la cérémonie au cours de laquelle le drapeau des États-Unis a été hissé à l'Ambassade de ce pays à La Havane.

Dans son intervention Bruno Rodrìguez a déclaré qu'il espère que la relation qui s'établira désormais sera différente de celle du passé. « Des relations alimentées par les liens historiques humains, culturels existant entre nos deux peuples. Nous avons identifié des secteurs de coopération -a-t-il signalé avant d'ajouter:

Cuba a toujours été ouverte aux contacts et aux échanges avec le reste du monde. Nous souhaitons donc la bien venue aux citoyens étasuniens qui désirent connaître la réalité cubaine, entrer en contact avec le peuple cubain, de ceux qui voudront descendre dans des hôtels aussi merveilleux que celui-ci et visiter des sites comme le Malecon.

Nous sommes ouverts aussi aux contacts ponctuels avec des entreprises étasuniennes qui sont intéressées par le commerce avec notre pays.

John Kerry a commencé son intervention en signalant qu'il était enchanté d'être à Cuba. Il a fait l'éloge de l'hôtel national, visité par des personnalités des arts, de la politique, du cinéma. Il a signalé qu'il s'agit d'un jour historique, car 54 ans après les États-Unis et Cuba ont rétabli leurs relations diplomatique.

Concernant son entretien avec Bruno Rodríguez il l'a qualifié de constructif. Il a signalé que les conversations ont eu lieu dans un esprit de coopération. Le rétablissement des liens et l'ouverture d'ambassades sont des pas significatifs dans le long processus de normalisation pleine des relations

Concernant la levée du blocus, pas que Cuba considère indispensable pour avancer vers une normalisation des liens, John Kerry a déclaré :

Cette administration et le président Obama, sont favorables à la levée de l'embargo. Nous pensons que c'est en effet une condition indispensable. Lorsque nous avons normalisé nos relations avec le Vietnam l'une des premières mesures prises a été la levée de l'embargo. Nous espérons dans les prochains jours pourvoir élaborer une feuille de route des pas nécessaires pour y arriver. Je suis convaincu que les pas que nous avons entrepris aujourd'hui aideront à progresser dans nos relations.