La Havane, 24 novembre, (RHC).- Cuba espère que la 21è Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques aboutira à un accord global basé sur le plein respect des principes d'équité et de responsabilité partagée et différenciée.

Orlando Rey Santos, fonctionnaire du Ministère de la Science, la technologie et l'environnement a appelé les pays industrialisés, lors d'une conférence de presse à La Havane, à se fixer à Paris des engagements plus grands en matière de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre et de financement du transfert de technologies et des ressources aux nations en voie de développement.

Orlando Rey, qui est master en sciences, a expliqué qu'à l'heure actuelle, presque 80% des états signataires de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques ont d'ores et déjà avancé leur contribution à l'implémentation de l'accord de Paris.

L'accord cherche à éviter que la température moyenne de la planète n'augmente pas au delà de 2 degrés, durant ce siècle, car si ce chiffre est dépassé, les risques d'impacts sévères, généralisés et irréversibles, seront plus grands.

Orlando Rey qui est spécialiste de la direction d'Environnement du ministère de la Science la technologie et l'Environnement et qui fait partie de la délégation cubaine à ce sommet a signalé:

« Le but est de porter la vision encore plus loin. La Convention cadre sur le changement climatique adoptée en 1992, ne contenait pas d'engagements spécifiques de réduction des émissions de gaz. Le Protocole de Kyoto de 1997, fixait uniquement une réduction de 5,2% pour un groupe de pays industrialisés. L'idée de l'accord de Paris est de porter les choses au delà à travers des contributions beaucoup plus ambitieuses, d'engagements plus profonds de la part de tous les pays.

La contribution de Cuba est en accord avec les priorités du pays, l'adaptation. Nous avons analysé les conditions d'un climat qui change et nous avons fixé les actions qu'il faudra prendre dans l'avenir pour mitiger les effets qui en découlent.

Par exemple, comment réduire les émissions de gaz à effet de serre. L'apport de Cuba consiste à augmenter l'usage des énergies renouvelables et à obtenir une plus grande efficacité énergétique.

Nous voulons que le sommet de Paris aboutisse à un accord ambitieux, mais qu'il ne soit pas un instrument mais un accord qui confirme une série de principes de base.

Toutes les conventions sur les changements climatiques insistent sur le principe de la responsabilité commune, mais différenciée, qui stipule que les pays qui sont responsables historiques de la déclaration, du problème climatique en particulier, les pays industrialisés dont le développement a généré des émissions de gaz, assument leur responsabilité, qu'ils soient les plus engagés à réduire les émissions, mais aussi à remettre des ressources financières et technologiques aux pays moins développés leur permettant à eux aussi de réduire les émissions de gaz et de lutter contre les changements climatiques.