Washington, 1er décembre, (RHC).- Cuba a confirmé son engagement avec une immigration légale, ordonnée et sûre. Elle a fait savoir qu'elle continuera de garantir le droit de ses citoyens de voyager, d'émigrer dans un autre pays, ainsi que de rentrer dans notre pays, en vertu des dispositions de la législation migratoire.
Une déclaration du gouvernement cubain, concernant la situation des plus de 4 000 Cubains qui ont été victimes de bandes de trafiquants de personnes qui ont été démantelées et qui se retrouvent maintenant coincés au Costa Rica, rappelle que notre pays est resté en contact avec les pays impliqués à la recherche d'une solution rapide et adéquate, comme le précisait une première déclaration du Ministère des Affaires étrangères datant du 18 novembre.
La déclaration de Cuba se prononce pour une solution intégrale du conflit et elle dénonce la manipulation du thème migratoire par les États-Unis, comme il a été expliqué lors de la réunion des 8 pays qui forment le SICA, le Système d'Intégration Centraméricaine pour aborder cette problématique,.
Le document signale que ces pays avaient réclamé l'adoption de mesures énergiques et immédiates pour éviter les flux migratoires illégaux dans leurs territoires et ils s'étaient prononcés contre la politique de Pieds secs, pieds mouillés, contre le programme d'octroi de visas aux familles des médecins qui accomplissent des missions à l'étranger et décident d'abandonner leurs postes pour émigrer aux États-Unis, ainsi que contre la Loi de rajustement cubain.
Le Consulat de l'Équateur a commencé hier à livrer les visas à des Cubains qui voyagent ce mardi dans ce pays, après la décision prise par les autorités de Quito d'exiger désormais un visa aux Cubains voulant se rendre en Équateur pour éviter ainsi qu'il soit pris comme pont pour poursuivre leur chemin vers les États-Unis de façon illégale.