La Havane, 10 décembre, (RHC).- La nécessité d'une politique de médias à Cuba a été au centre de la table ronde intitulée « La Révolution Numérique et le Droit d'Accès » qui s'est déroulée au cours de la XVIIIe Rencontre Internationale de Chercheurs et de Studieux de l'Information et la Communication, ICOM, qui se tient à La Havane.

« Il faut penser à un modèle de communication qui tient compte de la participation sociale en tant que créatrice aussi des contenus des médias » a indiqué la journaliste Rosa Miriam Elizalde.

Elle a ajouté qu'avec le triomphe de la Révolution Cubaine, la presse, qui avait le caractère de « propriété privée soutenue » a pris un caractère social.

« Cependant, la gestion de communication à Cuba est entrée en contradiction avec la réalité sociale et technique, faisant en sorte que les médias publics deviennent une sorte de « Cendrillon » face aux médias privés déguisés en indépendants ».

« Pour comprendre la communication à Cuba, il faut d'abord comprendre le processus révolutionnaire et son projet en faveur de l'être humain » a signalé le professeur titulaire de la Faculté de Communication de l'Université de La Havane, Pedro Urra.

Plusieurs tables rondes dédiées à la gestion de la communication, à la politique des médias, aux plateformes Web et à la responsabilité sociale du journalisme dans l'ère du numérique siègent à l'ICOM.