The Wall Street Journal : Recyclages en milieu d'année

Eldonita de Reynaldo Henquen
2024-07-05 07:53:19

Pinterest
Telegram
Linkedin
WhatsApp

Par Roberto Morejón

Un peu plus d'un an après avoir lancé une première salve de prétendues informations sur ce qu'il décrivait comme des bases d'espionnage chinoises à Cuba, le Wall Street Journal a inventé une autre prétendue enquête sur le même sujet.

Le journal américain, qui s'occupe de sujets économiques, s'intéresse aussi aux sujets militaires, pour effrayer ses lecteurs sur ce qu'il signale comme une présence chinoise, à des fins d'espionnage, à Cuba.

C'est ce qu'il a fait cette semaine, sans citer ni source vérifiable ni  preuve, comme l'a écrit sur le réseau X le vice-ministre cubain des affaires étrangères, Carlos Fernández de Cossío.

"Des légendes de bases militaires chinoises qui n'existent pas et que personne n'a vues", a insisté le diplomate, qui a attiré l'attention sur la récurrence de la source journalistique citée.

En effet, en juin 2023, Fernández de Cossío a qualifié d'information totalement mensongère et infondée une publication du Wall Street Journal sur un prétendu accord entre la nation caribéenne et la Chine en matière militaire, impliquant l'installation de ce qu'il a invoqué comme une base d'espionnage.

En ce qui concerne la tentative de remettre au goût du jour l'existence supposée de telles enclaves à Cuba, il est clair que ce qui a été publié dans le journal a été rapidement repris par d'autres médias, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur des États-Unis.

Le Wall Street Journal cite un groupe de réflexion comme source du rapport, basé sur ce qu'il explique comme étant de nouvelles images satellites qui, selon lui, montreraient les stations d'écoute électronique.

La réponse rapide et énergique du vice-ministre Fernández de Cossío, comme ce fut le cas lors de la publication de 2023 en milieu d'année, confirme l'absence de tels sites.

Cuba fait partie d'une zone de paix déclarée par la CELAC en 2014 et ne signe pas d'accords qui menacent des tiers.

Les Cubains n'oublient pas d'autres inventions comme celle du tristement célèbre John Bolton qui a révélé la prétendue inauguration à Cuba d'une usine produisant des composants pour la guerre biologique.

Il ne s'agissait de rien d'autre que du prestigieux Centre de biotechnologie, où travaillent des scientifiques antillais dévoués.

 Le gouvernement cubain insiste sur le fait que ces mensonges visent à justifier le renforcement du blocus américain et l'inscription du pays sur des listes arbitraires établies par le département d'État.

 



Komentarioj


Lasu komentarion
Ĉiuj kampoj bezonatas
Ne estos publikigita
captcha challenge
up