La pauvreté, ce mal endémique et galopant

Eldonita de Tania Hernández
2016-10-19 15:11:08

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Par Guillermo Alvarado

L'échec le plus éloquent des politiques économiques et sociales mises en application ces dernières années dans la majorité des pays de la planète, peut être constaté dans le fait qu'alors que la richesse globale augmente, elle se concentre dans très peu de mains. En même temps environ un milliard d'êtres humains, vivent dans la pauvreté et l'exclusion les plus humiliantes.

Dans un message diffusé cette semaine, la vice présidente du Costa Rica, Ana Helena Chacón, a qualifié d'ironie le fait qu'alors que des avancées technologiques impressionnants voient le jour, les inégalités augmentent aussi.

Les gens ont tendance à considérer le phénomène de la pauvreté comme étant exclusif des pays ayant un bas niveau de développement, ce qui peut s'avérer certain dans certains cas comme le Guatemala, un pays qui au lieu d'avancer vers l'accomplissement des objectifs du millénaire, comme l'a fait la plupart des pays de la région, a fait marche arrière.

L'Institut des Problèmes Nationaux de l'Université étatique de San Carlos considère que la situation dans les zones rurales est dramatique. Un recensement réalisé en 2014 a révélé que les indices de pauvreté ont doublé et que la pauvreté extrême a triplé.

Le Mexique, un pays ayant une économie plus solide, n'échappe lui non plus à ces problèmes que les spécialistes attribuent à la concentration exagérée de la richesse et à l'inutilité des programmes implémentés par l'État pour affronter les besoins d'un vaste secteur de la société.

La chercheuse Iliana Yaschine Arroyo a fait savoir qu'il s'agit d'une violation des droits humains, particulièrement les économiques et sociaux et constitue l'un des problèmes les plus graves dans ce pays.

La pauvreté, a-t-elle ajouté- est associée à la faim, la malnutrition, la morbilité, le taux de scolarisation très bas, le manque d'accès aux services sociaux essentiels et aux opportunités de développement économique et social. Les enfants qui grandissent dans des foyers en détresse, ayant de graves carences, ont moins de possibilités de se préparer pour l'avenir, et ils ont donc de fortes chances de former aussi des familles aux bas revenus.

Le Secrétaire Général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a déclaré que les besoins dont souffre une partie importante de l'Humanité, ne sont pas uniquement le résultat des bas revenus, mais de l'impossibilité d'accéder à des services de qualité.

La principale organisation mondiale estime à un milliard, le nombre de personnes plongées dans la pauvreté. Plus de 800 millions souffrent de la faim et de la mal nutrition.

Y compris dans des régions développées, comme l'Union Européenne, il y a des taux élevés de citoyens qui sont dans l'incapacité de subvenir à leurs besoins les plus urgents, surtout dans les pays situés dans la périphérie de ce bloc continental, comme la Bulgarie, la Roumanie et la Grèce. Dans ce dernier, la situation humanitaire s'est aggravée suite à l'application de programmes néolibéraux comme condition pour lui apporter des paquets de sauvetage financier, dont ont bénéficié, en fin de comptes, les grandes banques de ce continent.

L'ONU a lancé un appel à tous les pays à accélérer les programmes et les actions pouvant conduire à l'éradication de la pauvreté, ce qui est une humiliation pour ceux qui en souffrent et une honte pour le reste de l'humanité.



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